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  • : Le blog de AGEN (Association générale des étudiants de Nanterre)
  • : Pour un syndicalisme de combat.
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Nous devons bannir de nos rangs toute idéologie faite de faiblesse et d’impuissance. Tout point de vue qui surestime la force de l’ennemi et sous-estime la force du peuple est faux.


"La situation actuelle et nos tâches" (25 décembre 1947)  Oeuvres choisies de Mao Tsé-Toung, Tome IV




 
Dans l’histoire de l’humanité, toute force réactionnaire au seuil de sa perte se lance nécessairement, dans un ultime sursaut, contre les forces de la révolution ; et souvent, des révolutionnaires sont un moment induits en erreur par cette force apparente qui dissimule la faiblesse intérieure, ils ne voient pas ce fait essentiel que l’ennemi approche de sa fin et qu’eux-mêmes sont près de la victoire.

« Le Tournant de la Seconde guerre mondiale » (12 octobre 1942). Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome III.

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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 15:30
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Le SNESup et le SNASub Nanterre réaffirment leur pleine solidarité avec  le mouvement étudiant pour l'abrogation de la loi LRU. Ils s'associent  à la demande de banalisation, c'est-à-dire du remplacement des cours par des débats, conférences projections relatifs à la loi LRU, lors des journées d'action - à commencer par ce jeudi 6 décembre -, avec la possibilité accordée à tous les personnels de participer à ces  différentes initiatives.


Néanmoins, à la suite des affrontements survenus à l'entrée du bâtiment B ce lundi 3 décembre pendant l'assemblée générale des personnels, le SNESup et le SNASub Nanterre :

- condamnent tout recours à la violence, notamment les provocations  d'une minorité à l'encontre des agents de sécurité. Nous affirmons  notre solidarité pleine et entière avec le personnel de sécurité  lorsqu'il est lui-même victime de cette violence.

- mettent en garde les étudiants contre toute provocation.

- appellent les étudiants à d'autres moyens d'actions que les blocages, surtout quand, comme maintenant, ils sont devenus minoritaires et donc contre-productifs. Avec ces derniers, le débat ne porte plus sur le fond (en l'occurrence le contenu de la loi LRU), mais sur la forme d'action (blocage ou non).  Ils boutissent à la situation d'un centre universitaire "fantôme", où les étudiants ne viennent plus et où en conséquence, le débat de fond n'a pas lieu.

Le SNESup et le SNASub Nanterre demandent le retrait ou l'abrogation de la loi LRU et l'ouverture d'une large négociation sur la nécessaire réforme de l'enseignement supérieur, négociation qui n'a pas eu lieu du  fait du vote précipité de la loi Pécresse.

Enfin, ils appellent les personnels à se mobiliser largement lors de la  journée de grève et de manifestations du jeudi 6 décembre.

SNESup et SNASup

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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 14:45
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Nous, étudiant-es mobilisés, nous sommes invités à la rédaction du journal Le Monde ce mardi 4 décembre pour alerter l'opinion publique de la désinformation voire la non-information des médias à propos de la mobilisation étudiante et lycéenne.

Si les médias cristallisent ainsi l'information autour des seuls moyens d'actions, de la forme du mouvement, au détriment des motifs réels de notre révolte. Ce phénomène en est un d'autant plus criant depuis que l'Unef a appelé à stopper le mouvement, se déclarant satisfait des propositions du gouvernement. Par notre présence dans les locaux de ce journal, nous souhaitons également signifier que les AG locales et, par extension, la coordination nationale sont les seules instances représentatives du mouvement qui n'a jamais cessé.

En refusant la réforme des universités, nous nous battons contre la sélection sociale, la soumission de l'enseignement et du savoir aux lois du marché que cette loi prévoit. Si nous ne contestons pas que l'université doit changer, sa transformation doit s'opérer dans un sens radicalement différent. Nous cherchons à créer une université libre, gratuite, ouverte à tous, c'est-à-dire sans critères de sélection ni de rentabilité. Pour arriver à cet idéal, c'est l'organisation entière de l'Université qu'il faut remettre en cause.

C'est pourquoi nous voulons nous réapproprier notre lieu d'étude dans son intégralité. Les enjeux universitaires doivent être gérés par les premiers concernés. Notre critique de l'Université s'inscrit dans une réflexion plus globale sur l'orientation de la société actuelle. Nous luttons contre l'accélération de l'offensive libérale et anti-sociale qui accentue les inégalités, supprime toute notion de solidarité, et déshumanise les relations sociales, en nous dressant les uns contre les autres. Seuls les mouvements sociaux ont la force de créer de nouvelles solidarités, et de mettre fin aux offensives criminelles du libéralisme.

Les étudiants en lutte, à l'appel de la coordination nationale.

Le RDV du Jeudi 6 Décembre à la manifestation prouve que la mobilisation continue !

RDV 14H30 JUSSIEU Profs-Biatoss-Etudiants

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 13:04
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Etat de la mobilisation dans les universités mardi 4 décembre
Point effectué par la FSE Paris


31 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants (ou fermés administrativement) : Paris I (site de Tolbiac), Paris III, Paris IV (Clignancourt, Malesherbes), Paris VII (Javelot), Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Toulouse II le Mirail, Toulouse III Rangueil, Pau, Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Limoges, Brest, Amiens, Nancy II, Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III, Orléans, Reims, Saint Etienne, Valenciennes, Poitiers, Nice, Angers

6 universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de mobilisation » : Le Mans, Chambéry, Lorient, Marne la vallée, Clermont, Paris XIII

Universités où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, …

Lundi 4 décembre, la grève avec blocage a été reconduite à Reims, Lille III, Paris X Nanterre, Rouen, Lyon II (Bron), Nice. Le blocage a été voté à Malesherbes Paris IV et à Angers

Région parisienne

Tolbiac Paris I [GREVE AVEC BLOCAGE] : le centre est en grève (avec piquets) depuis mardi 30 octobre. Depuis cette date, la présidence de Paris I multiplie les actes de répression (avec l'appui unanime des directeurs d'UFR qui affichent leur "solidarité totale" avec la présidence) : fermetures administratives (du vendredi 2 novembre au mardi 6 novembre, jeudi 8 novembre, samedi 10 novembre), intervention policière (mercredi 7 novembre à 22h), communiqués mensongers. Malgré la fermeture administrative, les grévistes ont pu rentrer dans le centre lundi 5 novembre. Mercredi 7 novembre, une AG de 1300 étudiants a revoté les piquets de grève à une large majorité, ainsi que l'occupation. Vendredi 9 novembre, une nouvelle AG a élu 5 mandatés à la coordination nationale (FSE, SUD, non syndiqués).
La présidence a décidé d’organiser un référendum électronique (!!) du mardi 13 novembre au jeudi 15 novembre. Mardi 13 novembre, l’AG de 1300 étudiants a reconduit la grève avec blocage à une écrasante majorité, jusqu’à mardi 20 novembre. L’AG a également voté le boycott du référendum électronique et la démission du président de Paris I. Mercredi 14 et jeudi 15 novembre, fermeture administrative. Fac réouverte vendredi avec la remise en place des piquets de grève. Fermeture administrative mardi 20 novembre alors qu’une AG devait avoir lieu. Les locaux syndicaux ont été visités par la présidence de l’université qui a fouillé et vidé les locaux des tables et chaises qui servaient aux piquets de grève.
Lundi 26 novembre, la présidence a laissé rentrer des nervis fascistes pour casser du gréviste, participant eux-mêmes aux violences. Les piquets de grève ont malgré tout tenu. La présidence a alors fait intervenir les flics. Fac fermée administrativement jusqu’au mercredi 28 novembre. Mardi 27 novembre, les personnels appellent à des débrayages jeudi 29 novembre, et à un vaste mouvement de grève mardi 4 décembre.
Jeudi 29 novembre, réouverture de Tolbiac. Les piquets de grève tiennent, les enseignants ayant également débrayé. Vendredi 30 novembre, l’AG de plus de 1000 étudiants a reconduit la grève avec blocage.

La Sorbonne : Mardi 6 novembre, une AG d'au moins 300 étudiants votent la grève avec piquets de grève à une nette majorité. Le vote sur l'occupation atteint tout juste 50%. Plus d'une centaine d'étudiants occupent la Sorbonne, avant une intervention policière vers 22h. La grève n'est pas effective pour le moment. Prochaine AG mardi 13 novembre. Pas de délégué à la coordination nationale car pas de nouvelle AG depuis mardi 6 novembre. Jeudi 8 novembre, manifestation sauvage (environ 1000 étudiants) qui atteint la Sorbonne. 50 personnes parviennent à rentrer malgré le barrage de flics, avant d'être évacués. Ensuite, blocage des voies à gare du nord pendant 1h30. Mardi 13 novembre, AG de plus de 400 étudiants a voté la grève avec blocage et occupation. Jeudi 15 novembre, AG de 600 étudiants a voté à une écrasante majorité le blocage et l’occupation. Jeudi soir, la police est intervenue pour virer les 150 étudiants qui occupaient le site. Vendredi matin, la police est intervenue très violemment, a cassé les piquets de grève et a arrêté un étudiant. Lundi 19 novembre, l’AG de 400 personnes a voté la grève avec blocage et une motion condamnant l’attitude de l’UNEF lors de la coordination nationale. Mardi 20 novembre, la police est encore une fois intervenue pour casser les piquets de grève. Mercredi 21 novembre, la police empêche les étudiants d’entrer. Jeudi 22 novembre, l’AG a voté la reconduite du blocage. Fermeture administrative jusqu’à lundi 26 octobre
Lundi 26 novembre, une AG de plus de 400 étudiants a reconduit la grève avec blocage. Prochaine AG mercredi 28 novembre. Mercredi 28 novembre, l’AG a revoté la grève avec blocage. Vendredi 30 novembre, l’AG d’une centaine d’étudiants n’a pas voté le blocage faute d’affluence.

Censier Paris III [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 13 novembre, AG d’environ 700 personnes a voté la grève avec blocage. Prochaine AG jeudi 15 novembre. Jeudi 15 novembre, AG de 600 personnes votent la reconduite du blocage à une majorité plus large que mardi. Lundi 19 novembre, l’AG des étudiants a voté la poursuite du blocage. L’AG des personnels a également voté la grève. Mercredi 28 novembre, l’AG de 800 personnes a voté à une écrasante majorité la poursuite du blocage et le boycott du référendum organisé par la présidence ; l’AG des personnels a reconduit la grève.

Clignancourt Paris IV [GREVE AVEC BLOCAGE]: Mardi 6 novembre, une AG d’environ 120 étudiants vote la grève avec blocage à l’unanimité moins 4 voix. Mercredi 7 novembre, une AG de 400 étudiants reconduit le blocage à une courte majorité (187 contre 165). Lundi 12 novembre, une AG de plus de 600 étudiants a voté la levée du blocage (par 10 voix d’écart). Vendredi 16 novembre, une AG d’une centaine de personnes a voté la grève avec blocage. Jeudi 22 novembre, la police a cassé le piquet de grève. Lundi 26 novembre, une AG de 400 étudiants a voté très largement la grève avec blocage. Les flics sont intervenus violemment pour déloger les grévistes.

Malesherbes Paris IV : Mercredi 7 novembre, AG à 70. Election d'un délégué (FSE) observateur pour la coordination nationale de Rennes. Mardi 13 novembre, AG d’environ 500 étudiants ; la grève avec blocage a été rejeté à une courte majorité (une cinquantaine de voix). Mardi 27 novembre, AG d’une centaine d’étudiants a voté la grève avec blocage. Mercredi 28 novembre, la police est intervenue pour détruire le piquet de grève. Le blocage est provisoirement levé.

Paris VI Jussieu : Jeudi 8 novembre, une AG d'environ 300 étudiants (plus une vingtaine de personnels) a décidé de la mise en place de barrages filtrants lundi 12 novembre. Lundi 26 novembre, AG de 700 personnes, avec mise en place de barrages filtrants.

Paris VII (Paris Rive Gauche) : Jeudi 8 novembre, AG d’environ 300 étudiants. Mardi 13 novembre, AG de plus de 500 étudiants vote la grève avec blocage à partir de lundi 19 novembre. Lundi 19 novembre, AG de 500 étudiants a reconduit le blocage. Mercredi 21 novembre, l’AG a reconduit le blocage (210 contre 80). Lundi 26 novembre, la grève avec blocage et occupation a été votée. Intervention des CRS jeudi 29 novembre au matin. Un étudiant a été arrêté puis libéré par d’autres étudiants courageux. Le blocage n’a pas été soumis au vote lors de l’AG jeudi 29 novembre. Lundi 3 décembre, l’AG n’a pas soumis le blocage au vote. Prochaine AG mercredi 5 décembre, où la question du blocage sera sans doute posée.

Paris VII (Javelot) : site bloqué

Paris VIII Saint Denis [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 6 novembre, AG d’environ 500 personnes. Mercredi 7 novembre, AG de 400 personnes. Lundi 12 novembre, AG de 800 à 1000 personnes vote la grève avec blocage et occupation. Mardi 13 novembre, une nouvelle AG de 500 personnes a reconduit le blocage. Lundi 19 novembre, l’AG des personnels a voté la grève. Mercredi 21 novembre, l’AG a reconduit le blocage jusqu’à lundi 26 novembre. Lundi 26 novembre, AG de 600 personnes a reconduit la grève avec blocage.

Nanterre Paris X [GREVE AVEC BLOCAGE] : Jeudi 8 novembre, une AG de 800-1000 étudiants a voté la grève avec piquets de grève (615 POUR, 199 CONTRE), ainsi que l'occupation. Vendredi 9 novembre, les bâtiments A, B, C, D, E, L ont été bloqués. Dans les bâtiments F (droit) et G (économie), des piquets de grève filtrants ont été installés. Lundi 12 novembre, les forces de l’ordre ont pénétré dans le campus, cassé (temporairement) les piquets de grève et gazé des étudiants ; AG de 1500 étudiants qui a reconduit le blocage. Mardi 13 novembre, blocage de l’ensemble du campus ; à 10h, les CRS ont matraqué et délogé les étudiants qui bloquaient le bâtiment de droit. Les étudiants de l’UFR de STAPS ont voté la grève. Lundi 26 novembre, une AG de 1000 étudiants a voté la reconduite du blocage, a condamné la direction de l’UNEF, et a voté une motion de solidarité avec les émeutiers des quartiers populaires. Vendredi 30 novembre, les vigiles ont détruit les piquets de grève.
Lundi 4 décembre, AG de 1000 étudiants qui vote à une large majorité la grève avec blocage.
http://agen-nanterre.over-blog.com/


Créteil - Paris XII : Jeudi 8 novembre, une AG de 200 personnes s'est prononcé pour l'abrogation de la loi Pécresse (la motion a été portée au CA qui l'a adopté ... ainsi que deux autres motions : une motion "fixe les principes qui présideront à la mise en oeuvre de la loi", et l'autre motion valide les nouveaux statuts et réglement intérieur de l'université !!). Mardi 13 novembre, AG a mis en place des barrages filtrants.

Villetaneuse – Paris XIII : AG mercredi 7 novembre (élection de deux délégués à la coordination nationale). Mardi 13 novembre, une AG de plus de 300 personnes a voté la grève avec blocage et occupation (la direction de l’UNEF s’est prononcé contre) par 205 voix contre 83. Blocage partiel les jours de manif.

Evry : Lundi 12 novembre, AG de 300 étudiants a voté la grève.

Cergy Pontoise : Mardi 13 novembre, AG de 200 étudiants a voté la grève

Marne la Vallée : Jeudi 8 novembre, AG de 200 personnes. Mercredi 28 novembre, l’AG a voté le blocage pour jeudi 29 novembre.

Saint Quentin : AG de 250 étudiants cette semaine.

IEP Paris : Jeudi 15 novembre, AG de 120 étudiants

EHESS : Mardi 13 novembre, AG d’une soixantaine de personnes a voté l’abrogation de la LRU

Ouest–Nord ouest

Rouen [GREVE AVEC BLOCAGE] : En grève avec blocage depuis le 25 octobre (fac de lettres et psycho), AG à 1000 lundi 29 et mardi 30 octobre. Lundi 5 novembre, AG d’environ 2000 personnes qui reconduit le blocage et vote à la quasi-unanimité la motion suivante : « nous appelons les directions syndicales de l’enseignement supérieur à rejoindre la mobilisation et à appeler à la grève immédiatement ». Mercredi 7 novembre, le blocage a été étendu à la fac de sciences. Jeudi 8 novembre, 700 étudiants (500 selon la police) ont manifesté. Lundi 12 novembre, les étudiants de STAPS ont rejoint le mouvement et ont voté le blocage. AG de 1200 personnes en lettres, sciences humaines, psycho, socio, a reconduit la grève avec le blocage. Mercredi 21 novembre, AG de 1000 étudiants qui a voté la poursuite du blocage. Lundi 26 novembre, une AG de 1000 étudiants a reconduit la grève avec blocage. Lundi 3 décembre, l’AG a voté la poursuite du blocage.

Tours [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 6 novembre, AG de 800 étudiants vote la grève avec blocage. Jeudi 8 novembre, AG a reconduit le blocage et a mandaté des délégués pour la coordination nationale. Lundi 12 novembre, une AG de 1500 étudiants a reconduit la grève avec blocage jusqu’au mercredi 21 novembre. Mardi 13 novembre, deux étudiants ont été arrêté par la BAC.
La section locale du Snesup appelle à la grève vendredi 16 novembre.
Mercredi 21 novembre, l’Ag a reconduit très largement le blocage par 750 contre 300.
Mercredi 28 novembre, l’AG a reconduit le blocage (550 voix contre 350). Fermeture administrative jusqu’à lundi 3 décembre, où l’administration est décidée à imposer la reprise des cours.
Lundi 3 décembre, les flics sont intervenus pour déloger les étudiants. Fermeture administrative lundi 3 et mardi 4 décembre.

Caen [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 6 novembre, une AG d’environ 400 étudiants a voté la grève avec blocage (bâtiment lettres). Jeudi 8 novembre, une AG d’environ 600-700 personnes a voté le blocage des bâtiments lettres et sciences. Manifestation d’environ 500 personnes jeudi 8 novembre. Mardi 13 novembre, AG d’environ 1500 étudiants a reconduit la grève avec blocage. Plus de 1000 étudiants sont partis manifester dans la ville. Mercredi 14 novembre: blocage des campus 2 (sciences et STAPS) et 3 (IUT informatique). Jeudi 15 novembre: manif de 800 personnes avec occupation des services fiscaux du Calvados. Mercredi 21 novembre, l’ensemble des AG des différents campus ont voté la poursuite du blocage. Mardi 27 novembre, la grève avec blocage a été reconduite sur le campus 1 (1427 contre 1276). Lundi 4 décembre, les campus 2 et 3 ont été débloqué mais le campus 1 est toujours bloqué.

Nantes [GREVE AVEC BLOCAGE] : mercredi 7 novembre, AG de 700 personnes. Vote de la grève avec blocage. Blocage en lettres et sciences humaines des différents bâtiments. Intervention policière mercredi soir à 21h qui déloge 200 étudiants. Jeudi 8 novembre, AG de 1800 étudiants a reconduit le blocage (environ 1200 POUR) et l’occupation. Manifestation d’environ 700 étudiants. Occupation de l’université jeudi 8 novembre.
Suite à l’AG de mardi 13 novembre, le blocage a été reconduit en lettres et sciences humaines (1256 POUR, 469 CONTRE). Suite à l’AG du mercredi 14 novembre, le blocage s’est étendu au secteur droit (550 POUR, 350 CONTRE). Suite à l’AG du jeudi 15 novembre, le blocage s’est étendu au secteur sciences (647 POUR, 472 CONTRE)
Jeudi soir, la police est intervenue pour chasser les étudiants et permettre la fermeture administrative. Fermeture administrative jusqu’à mardi 20 novembre.
Mercredi 21 novembre, les AG de science et de droit ont reconduit le blocage (700 contre 650, 591 contre 587). Le site de la Roche sur Yon a également voté le blocage mercredi. Les AG ont condamné le vote électronique voulu par la présidence.
Lundi 26 novembre, le blocage a été reconduit en sciences (714 contre 645). L’AG des lettres et sciences humaines a également voté la poursuite du blocage. L’AG de droit s’est prononcé pour la levée du blocage. Vendredi 30 novembre, l’AG de sciences a voté la levée u blocage (587 voix contre 532)
http://mouvement.etudiant.nantais.over-blog.fr/

Rennes II : Mardi 6 novembre, une AG de 800 étudiants a voté la grève avec blocage. Mercredi 7 novembre, une AG d’au moins 2000 étudiants a reconduit le blocage. Jeudi 8 novembre, manifestation de 3000 étudiants (1500 selon la police) dans les rues de Rennes. Blocage des voies SNCF pendant 2 heures. Lundi 12 novembre, AG de 2000 étudiants a reconduit le blocage jusqu’au retrait de la loi Pécresse. Mardi 13 et mercredi 14 novembre, fermeture administrative suite au référendum (illégitime) organisé par la présidence et cautionné par l’UNEF. Mercredi 14 novembre, de façon honteuse, une AG de personnels a donné son appui au président de Rennes II (qui compare les grévistes à des « terroristes »), ouvrant ainsi la voie à l’intervention de la police jeudi 15 novembre à 2h du matin. Des étudiants ont été arrêtés. Lundi 19 novembre, l’AG étudiante (800 personnes) a voté à une écrasante majorité le blocage pour la semaine. La présidence organise un vote électronique jeudi 22 et vendredi 23 novembre. Vendredi 23 novembre, la présidence a fait intervenir les flics pour casser les piquets de grève ; le président de l’université a affirmé qu’il s’opposerait physiquement aux grévistes si le blocage était revoté lundi 26 novembre. Lundi 26 novembre, une AG de 2000 étudiants a reconduit la grève avec blocage. Le président de la fac a appelé à charger physiquement les grévistes. Mardi 27 novembre, le blocage était réinstallé suite à la manif. Jeudi 29 novembre, la plupart des cours se tenaient malgré le vote du blocage.

Brest [GREVE AVEC BLOCAGE] : Jeudi 8 novembre, AG de 300 personnes a voté la grève sans blocage. Lundi 12 novembre, AG de plus de 500 étudiants vote la grève avec blocage. Jeudi 15 novembre, fermeture administrative

Le Havre : Jeudi 8 novembre, AG de 1000 personnes. Grève votée à une courte majorité (510 contre 476). Blocage rejeté (361 Pour, 476 Contre). Lundi 12 novembre, l’AG de plus de 1000 étudiants a voté la grève avec blocage (586 POUR, 475 CONTRE). Lundi 19 novembre, l’AG a reconduit le blocage. Mercredi 21 novembre, un référendum illégitime organisé par la présidence a approuvé le blocage à 52,6% (participation de la moitié des étudiants de l’université). Mercredi 28 novembre, l’AG a reconduit le blocage. Jeudi 29 novembre au soir, l’UNEF a fait voter le déblocage en comité de grève. Vendredi 30 novembre, le blocage a été levé (sans vote d’AG). Les deux IUT sont toujours bloqués.

Rennes I : Jeudi 8 novembre, AG de 300 personnes a voté la grève sans blocage. Mardi 13 novembre, une AG de 500 étudiants a voté la grève avec blocage. Lundi 19 novembre, l’AG de 500 étudiants a voté la grève avec blocage pour la semaine.

Lorient : Mercredi 7 novembre, AG de 150 personnes. Barrages filtrants jeudi 8 novembre. Mercredi 28 novembre, l’AG étudiante a voté le blocage pour jeudi 29 novembre.

Poitiers [GREVE AVEC BLOCAGE] : Lundi 19 novembre, AG de 1600 étudiants a voté la grève avec blocage de 2 UFR (par 973 voix contre 621). L’amphi J a été renommé Amphi « Louise Michel ». Mercredi 21 novembre, blocage reconduit en SHA/lettres/langues par 898 voix contre 456. Lundi 26 novembre, le blocage a été reconduit en SHA/lettres/langues par 751 voix contre 409. Mercredi 28 novembre, l’UFR de Staps a rejoint le blocage.

Angers [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 13 novembre, une AG de 900 étudiants en lettres a voté la grève avec blocage (470 POUR, 261 CONTRE). Jeudi 15 novembre, AG de 500 étudiants en science organisé par un BDE réactionnaire, qui a décidé de faire un référendum. Mercredi 21 novembre, l’AG de 1000 étudiants en lettres a voté la reconduction du blocage. L’AG de science de jeudi 22 novembre a voté contre le blocage mais l’écart se réduit (215 POUR, 317 CONTRE). Mercredi 28 novembre, l’AG de lettres a levé le blocage par 478 voix contre 476. Lundi 3 décembre, l’AG a voté la grève avec blocage par 716 voix contre 531.

Le Mans : Jeudi 15 novembre, AG de 650 personnes a voté l’abrogation de la LRU. Le blocage a été rejeté à 30 voix près. Mercredi 21 novembre, une AG de 1200 étudiants a voté la grève avec blocage les jours de mobilisation nationale (714 contre 303)

La Rochelle : Mardi 13 novembre, 400 étudiants de la faculté de lettres ont voté la grève avec blocage. Mardi 20 novembre, AG de 500 a reconduit le blocage. Jeudi 29 novembre, l’AG a voté la levée du blocage

Orléans [GREVE AVEC BLOCAGE] : Jeudi 8 octobre, AG à 250. Mercredi 14 novembre, une AG de 400 étudiants a voté la grève avec blocage de la faculté de lettres.

Sud-Ouest

Toulouse le Mirail [GREVE AVEC BLOCAGE]: Mardi 6 novembre, 1500 étudiants ont décidé de maintenir le blocage (à noter la lancement d'une pétition anti-blocage par email par les organisations réactionnaires) mise en place le matin (conformément à l’AG du mardi 30 octobre). Jeudi 8 novembre, AG de 2000 étudiants reconduit le blocage. Au moins 2000 étudiants des 3 universités de Toulouse ont manifesté. Mardi 13 novembre, AG de 1300 étudiants a voté la poursuite du blocage jusqu’à mardi 20 novembre. Par ailleurs une AG de personnels (200) a voté la grève ! Vendredi 16 novembre, opération péage gratuit mené par 300 personnes. Lundi 19 novembre, l’AG des personnels a reconduit la grève. Lundi 26 novembre, le référendum bidon de la présidence a été empêché par les grévistes. La fac est fermée administrativement jusqu’à jeudi 29 novembre. Jeudi 29 novembre, l’AG a voté la reconduction du blocage.

Toulouse I (Arsenal) : Jeudi 8 novembre, l’AG a réuni environ 250-300 étudiants. Envoi de deux mandatés à la coordination nationale (FSE et UNEF-TUUD). Mardi 13 novembre, l’AG étudiante a voté la grève sans blocage. Grève reconduite à l’AG du mardi 27 novembre. Prochaine AG mardi 4 décembre avec le blocage à l’ordre du jour.

Toulouse Rangueil [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mercredi 7 novembre, AG d’environ 80 étudiants. Mardi 13 novembre, une AG de 600 étudiants a voté la grève avec blocage. Mardi 20 novembre, l’AG étudiante a reconduit le blocage. Mardi 27 novembre, l’AG de plus de 600 étudiants a voté la reconduite du blocage. Idem jeudi 29 novembre.

Pau [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mercredi 7 novembre, une AG de 400 personnes votent la grève. Jeudi 8 novembre, une énorme AG de plus de 1600 personnes a voté la grève (1129 POUR, 295 CONTRE, 33 ABSTENTIONS) et le blocage (1009 POUR, 591 CONTRE, 20 ABSTENTIONS). Blocage effectif. Vendredi 9 novembre, manifestation d’environ 200 étudiants. Opération péage gratuit. Lundi 12 novembre, le blocage a été reconduit par 1242 voix contre 1023 jusqu’à vendredi 16 novembre. Mercredi 21 novembre, le blocage a été reconduit par 1234 voix contre 843. Lundi 26 novembre, le blocage a été reconduit par 1090 voix contre 806. Jeudi 29 novembre, le blocage a été reconduit par 1041 voix contre 932.

Perpignan : AG mercredi 31 octobre de 200 étudiants. La grève a été votée, ainsi que le « vidage des salles » et l’occupation du campus jusqu’à mercredi 6 octobre. Mercredi 7 novembre, une nouvelle AG a réuni 1000 étudiants. La grève, le blocage, l’occupation ont été reconduits par 618 POUR (361 CONTRE).
L’IUT s’est lui aussi mis en grève avec blocage jusqu’à la prochaine AG mercredi 14 novembre.
Mercredi 14 novembre, une AG de 1500 étudiants a voté la reconduction du blocage par 896 voix contre 626.
Mercredi 21 novembre, une AG de 1700 étudiants a voté la reconduction du blocage par 911 voix contre 758
http://greve-perpignan.blogspot.com/
Mercredi 28 novembre, fermeture administrative. Vendredi 30 novembre, attaque de groupes réactionnaires et intervention de la police. Les cours ont repris lundi 3 décembre.

Limoges [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 6 novembre, AG d’environ 150 personnes. Jeudi 8 novembre, AG de 300 personnes. Lundi 12 novembre, AG de 400 personnes (lettres) qui a voté la grève avec blocage. Mardi 13 novembre, AG des étudiants en science (300) a voté la grève avec blocage. Jeudi 15 novembre, le blocage a été reconduit en lettres et levé en science. Mardi 20 novembre, l’AG de science a voté la grève avec blocage, et mercredi 21 novembre, les étudiants en lettre ont voté très largement la poursuite du blocage (300 pour, 100 contre). Jeudi 22 novembre, le blocage a été reconduit en science (270 pour, 226 contre). Mercredi 28 novembre, l’IUT a reconduit le blocage par 439 voix contre 340. Les campus de sciences et lettres ont également reconduit le blocage. Vendredi 30 novembre, l’IUT a levé le blocage. Lundi 3 décembre, la fac de sciences a voté la poursuite du blocage à bulletins secrets.

Bordeaux III : Mardi 13 novembre, AG de 1500-2000 étudiants (selon AFP) vote la grève avec blocage (légère majorité) jusqu’à vendredi. Mercredi 21 novembre, l’AG reconduit le blocage. Vendredi 30 novembre, un référendum a voté la levée du blocage (57%).

Bordeaux II : Lundi 19 novembre, poursuite du blocage voté lors d’un vote à bulletins secrets (581 contre 463). Mercredi 28 novembre, l’AG a reconduit la grève avec blocage par 391 voix contre 373. Déblocage de force lundi 3 décembre ; l’AG a voté le déblocage par 480 voix contre 300.

Bordeaux I : Mercredi 7 novembre, AG de 140 étudiants. Mardi 13 novembre, AG de 600 personnes a voté le principe de grève. Lundi 19 novembre, AG d’au moins 800 étudiants a voté la grève avec blocage par 425 contre 259 (abstention et NPPV : 67). Jeudi 22 novembre, l’AG de 1500 étudiants a reconduit le blocage. Mercredi 28 novembre, l’AG de 900 étudiants a reconduit la grève avec blocage. La présidence a alors décidé de la fermeture administrative. Lundi 3 décembre, déblocage de force.

Bordeaux IV : Jeudi 15 novembre, AG de 1200 étudiants a voté l’annulation des cours mardi 20 novembre. Mercredi 21 novembre, une AG de 1000 étudiants a voté la grève avec blocage. Immédiatement, la présidence de l’université a décidé de fermer administrativement jusqu’à vendredi matin. Les flics sont intervenus mercredi soir pour virer les étudiants. La présidence veut organiser un référendum illégitime vendredi 23 novembre.

Sud-Est

Aix en Provence (site Schuman) : Mercredi 7 novembre, une AG de 1300 étudiants a voté la grève avec blocage et occupation. Vendredi 9 novembre, une AG de 800 personnes a reconduit le blocage. Vendredi 9 novembre à 21h30, les CRS ont délogé les étudiants qui occupaient l'université (situation totalement inédite dans cette université). L'université est fermée administrativement depuis samedi 10 novembre. Mardi 13 novembre, une AG de personnels a exigé la réouverture du site. Jeudi 15 novembre, une AG d’environ 300 étudiants s’est tenue sur le parking de la fac, et a voté de réinvestir les bâtiments fermés. Les étudiants sont ensuite parvenus à rentrer dans l’université, puis ont décidé de quitter les lieux. Lundi 19 novembre, l’AG a voté une motion condamnant les agissements scandaleux de la direction de l’UNEF lors de la coordination nationale. L’université est toujours fermée administrativement.
Lundi 26 novembre, réouverture du site fermée depuis 15 jours ; le blocage n’est plus effectif, l’AG de jeudi 29 novembre ne s’est pas prononcée sur le blocage. Vendredi 30 novembre, l’AG, dans des conditions litigieuses, a voté la levée du blocage (386 contre, 340 pour). Lundi 3 décembre, dans des conditions litigieuses également, l’AG a voté de justesse contre le blocage (669 contre, 620 pour)

Aix en Provence (site Saint Charles à Marseille) : Lundi 19 novembre, AG de 500 étudiants a voté la grève avec blocage. L’AG des personnels a également voté la grève.

Lyon II [GREVE AVEC BLOCAGE] : Jeudi 8 novembre, une AG d’environ 500 personnes vote la grève avec blocage, à partir de lundi 12 novembre. Lundi 12 novembre, AG d’au moins 1000 étudiants vote le blocage pour toute la semaine. Jeudi 15 novembre, la présidence a fermé administrativement la fac jusqu’à lundi. La police est intervenue jeudi soir pour évacuer les étudiants qui occupaient l’université. Lundi 19 novembre, AG de 1500 personnes (Campus de Bron) a reconduit le blocage à 90%. Mercredi 21 novembre, la présidence a organisé un référendum illégitime pour casser la grève. Jeudi 22 novembre, le blocage continuait, confirmée par une nouvelle AG. Lundi 26 novembre, l’AG a voté à 70% la poursuite du blocage. Dans la nuit de mercredi 28 à jeudi 29 novembre, la présidence de l’université a permis aux flics de rentrer dans l’université et d’arrêter des étudiants. Lundi 3 décembre, une AG de 800 étudiants sur le site de Bron a reconduit le blocage à 75% ; les flics sont intervenus mardi 4 décembre pour casser les piquets de grève.

Montpellier II [GREVE AVEC BLOCAGE] : Jeudi 8 novembre, l’AG de 500 étudiants a voté la grève avec blocage. Toutefois, la grève n’était pas réellement effective jusqu’à mercredi 14 novembre. Mercredi 14 novembre, AG de plus de 1000 étudiants a voté la grève avec blocage. Vendredi 16 novembre, la présidence de la fac a organisé un référendum illégitime. Lundi 19 novembre, l’AG de 1500 étudiants a voté la poursuite du blocage (800 contre 600). Lundi 26 novembre, l’AG a voté la grève, mais a levé le blocage (514 contre 420). Vendredi 30 novembre, l’AG a voté la grève avec blocage par 605 voix contre 590.

Montpellier III (Paul Valéry) [GREVE AVEC BLOCAGE] : Vendredi 9 novembre, AG de 150-200 étudiants. Lundi 12 novembre, barrages filtrants, et l’AG a réuni environ 1000 étudiants qui ont voté la grève avec blocage. Vendredi 16 novembre au matin, la police est intervenue pour virer les étudiants et permettre à la direction de l’université de fermer administrativement la fac. Fermée administrativement depuis vendredi 16 novembre. Réouverture jeudi 29 novembre ; l’AG de plus de 1500 étudiants a voté la poursuite du blocage.

Grenoble III [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 13 novembre, AG de plus de 1000 étudiants a voté la grève, le blocage et l’occupation des locaux jusqu’au 21 novembre. ; la police est intervenue mardi soir pour évacuer pour l’université. 3 étudiants ont été arrêté. Mercredi 21 novembre, AG de 4000 étudiants, a reconduit la grève (1925 contre 1800). Intervention de la police jeudi 29 novembre pour casser les piquets de grève.

Grenoble II [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 13 novembre, les vigiles privés ont délogés, à l’aide de leurs chiens, les étudiants réunis dans un amphi de la fac. Grève avec blocage depuis mardi 13 novembre. Mercredi 28 novembre, l’AG a reconduit le blocage. Vendredi 30 novembre, l’AG des personnels a voté pour la démission du président de l’université.

Grenoble I [GREVE AVEC BLOCAGE] : En grève avec blocage depuis mardi 13 novembre

Saint Etienne [GREVE AVEC BLOCAGE] : Jeudi 8 novembre, AG de 80 étudiants. Réunion interpro prévue mardi 13 novembre. Jeudi 15 novembre, l’AG a voté la grève avec blocage (396 contre 252). Vendredi matin, la présidence avait décidé de fermer administrativement l’université. Fermeture administrative jusqu’au mardi 20 novembre, puis à nouveau jeudi 22 novembre pour empêcher l’Ag de se tenir. Jeudi 29 novembre, sur le site de Tréfilerie, l’AG a levé le blocage ; vendredi 30 novembre, sur le site de Metare, l’AG a reconduit le blocage.
http://mouv-st-e.forumpro.fr/index.htm

Chambéry : Sur le campus de lettres, AG de 350 étudiants lundi 19 novembre a voté le blocage partiel, confirmé mercredi 21 novembre.

Avignon : Lundi 12 novembre, réunion de 300 personnes. Jeudi 15 novembre, AG d’environ 150 étudiants. Lundi 19 novembre, AG de 500 étudiants a voté pour l’abrogation de la LRU (en opposition à une proposition de l’UNEF plus floue sur la LRU). L’UNEF a levé l’AG pour empêché tout vote sur les modalités d’action

Clermont-Ferrand : Mardi 13 novembre, 450 étudiants ont assisté à une réunion d’information. Mercredi 14 novembre, blocage du CA par une centaine d’étudiants. Jeudi 15 novembre, une AG de 800 étudiants a voté la grève et le blocage mardi 20 novembre par 518 voix contre 194. Mardi 20 novembre, une AG a reconduit la grève avec blocage. Jeudi 22 novembre, l’AG a décidé du blocage les jours de mobilisation nationale. Mardi 27 novembre, l’AG a voté la grève avec blocage. Blocage prévu mercredi 5 et jeudi 6 décembre

Nice [GREVE AVEC BLOCAGE] : Jeudi 22 novembre, la fac de Carlone a voté la grève avec blocage lors d’une AG de plus de 500 étudiants (339 contre 148). Lundi 3 décembre, l’AG a reconduit à une large majorité la grève avec blocage

Toulon : Lundi 19 novembre, AG de 500 étudiants.

Nord

Lille III [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 6 novembre, AG de 1200 étudiants vote la grève avec blocage. Prochaine AG lundi 12 novembre ; l’AG a décidé de laisser la présidence de l’université organiser un référendum à bulletins secrets sur le blocage lundi 12 novembre. Jeudi 8 novembre, manifestation d’environ 2000 personnes. Lundi 12 novembre, à bulletins secrets, les étudiants ont reconduit le blocage par 1631 voix contre 1037. AG à 700 lundi 19 novembre. Lundi 26 novembre, AG a reconduit la grève avec blocage (1596 contre 1517). Lundi 3 décembre, le blocage a été reconduit en AG (1201 contre 812) alors qu’un référendum illégitime votait l’arrêt du blocage par 1052 voix contre 594.

Lille I : Mercredi 7 novembre, AG de 300 personnes. Vote de la grève (quasi-unanimité) et du blocage à une courte majorité (150 POUR, 130 CONTRE). Jeudi 8 novembre, manifestation d’environ 1500 personnes. Vendredi 9 novembre, AG de plus de 1600 étudiants qui reconduit à une très faible majorité le blocage (810 POUR, 800 CONTRE). Lundi 12 novembre, AG de 2100 étudiants a reconduit le blocage jusqu’à mercredi par 1082 voix contre 1006, et jusqu’à vendredi par 750 voix contre 696.
Mercredi 14 novembre, une AG des personnels de l’UFR de maths a voté la grève.
Lundi 19 novembre, l’AG a levé le blocage avec 1072 pour le blocage, 1211 contre. L’AG a voté la grève et le blocage pour mardi 20 et jeudi 22 novembre. Par ailleurs, l’AG des personnels a voté la grève jusqu’à jeudi 22 novembre.
Lundi 26 novembre, l’AG a voté la grève avec blocage continu et total par 1062 voix contre 594
Lundi 3 décembre, le blocage a été levé par 1109 voix contre 999 ; la grève a cependant été voté. Les personnels ont voté la grève jusqu’à jeudi 6 décembre.
http://www.ag-lille1.info/

Lille II [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 13 novembre, AG de plus de 2000 personnes. La grève a été voté (1483 pour, 774 contre), mais le blocage a été rejeté (952 pour, 1316 contre). Lundi 19 novembre, le blocage a été voté (bulletins secrets) par 839 voix contre 635. Lundi 26 novembre, la grève avec blocage a été reconduite par 895 voix contre 847.
Lundi 3 décembre, le blocage a été levé par 525 voix contre 487

Arras : Jeudi 8 novembre, AG de 400 personnes qui a voté le principe de grève. Lundi 19 novembre, AG de 800 étudiants a voté la grève avec blocage (430 contre 260). Jeudi 29 novembre, l’AG a voté la levée du blocage par 647 voix contre 499.

Amiens [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 6 novembre, AG d’environ 400 personnes. Mardi 13 novembre, AG de 1000 étudiants du pôle des sciences humaines (5000 étudiants inscrits) a voté la grève avec blocage. Sur les autres pôles, la grève sans blocage a été voté. Jeudi 15 novembre, le blocage a été reconduit en sciences humaines. Lundi 19 novembre, extension de la grève avec blocage : blocage voté en sciences humaines à 80% (AG de 1200 étudiants), en staps à 70% (AG de 250 étudiants), en droit économie à 51% (AG de 800 étudiants). Enorme manifestation de 10 000 personnes (selon RG) mardi 20 novembre. Mercredi 21 novembre, l’AG des étudiants en science a rejoint la grève avec blocage (65% pour). Jeudi 22 novembre, la grève avec blocage a été reconduite sur tous les campus.
Lundi 26 et mardi 27 novembre, le blocage a été reconduit partout : en droit économie à 56% (AG de 800), en sciences humaines à 75% (AG de 1000 étudiants), et en science à 52,5% (AG de 500 étudiants)

Valenciennes [GREVE AVEC BLOCAGE] : source AFP (en lettres)

IUT Tourcoing [GREVE AVEC BLOCAGE] : bloqué depuis lundi 19 novembre

Est

Nancy II [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 6 novembre, une AG a réuni environ 150 étudiants et a voté la mise en place de barrages filtrants jeudi 8 novembre. Jeudi 8 novembre, AG de 700 étudiants, suivie d’une manifestation de plusieurs centaines d’étudiants. Elections de 2 mandatés (UNEF) à la coordination nationale. Mercredi 14 novembre, une AG de plus de 1000 étudiants a voté la grève avec blocage à une écrasante majorité (90%). Mardi 20 novembre, AG de 2000 étudiants a reconduit très largement le blocage (80% pour). Jeudi 22 novembre, l’AG a reconduit le blocage. Mardi 27 novembre, l’AG de 2000 étudiants a reconduit massivement (70%) le blocage. Lundi 3 décembre la présidence a organisé un référendum électronique illégitime qui a donné seulement 52,84% pour la reprise des cours.

Metz : Jeudi 8 novembre, AG de 650 étudiants a voté la grève. Mardi 13 novembre, AG de 800 étudiants qui votent la grève avec blocage et occupation. Jeudi 15 novembre, AG de 600 étudiants a reconduit le blocage. Lundi 19 novembre, la présidence a organisé un référendum illégitime pour casser la grève. Les piquets ont été maintenus même si une pause a été actée jeudi 22 novembre suite aux violences des vigiles. Lundi 26 novembre, AG de 500 étudiants. Vote de l’occupation d’un amphi. Jeudi 29 novembre, l’AG a voté le blocage pour lundi 3 décembre ; lundi 3 décembre, le blocage a été violemment réprimé.

Reims [GREVE AVEC BLOCAGE] : Mardi 6 novembre, AG d’environ 200 personnes. Jeudi 15 novembre, AG de 900-1000 étudiants a voté le blocage du pôle Droit et lettres. Mercredi 21 novembre, AG de 2000 étudiants qui a reconduit massivement le blocage ; un vote à bulletins secrets a ensuite été organisé confirmant le vote d’AG : 850 pour le blocage contre 410. La présidence a fermé l’université jeudi 22 novembre. Mercredi 28 novembre, AG de 1200 étudiants a voté à 75% la poursuite du blocage (la direction de l’UNEF s’était prononcée contre). Lundi 3 décembre, l’AG de 1200 étudiants a voté la poursuite du blocage (vote confirmé par un vote à bulletins secrets après l’AG).

Strasbourg : Jeudi 8 novembre, AG de 150-180 personnes. Mardi 13 novembre, AG de 600 personnes vote la grève (sans blocage). Jeudi 15 novembre au soir, la police est intervenue pour virer des étudiants qui étaient réuni dans un amphithéâtre. Blocage prévu mardi 4 décembre

Dijon : Mardi 13 novembre, AG de plus de 1000 étudiants a voté la grève avec blocage. Mercredi 21 novembre, l’AG a voté le déblocage. Prochaine AG mardi 4 décembre

Besançon : Mardi 13 novembre, AG de la fac de lettres de 450 personnes vote la grève avec blocage. Les facs de science et droit se prononceront mercredi 14 novembre. Jeudi 15 novembre, une AG de 1000 étudiants a voté le déblocage à 5 voix près, et a voté le blocage pour mardi 20 novembre. Blocage les jours de manif. Mardi 27 novembre, l’AG a voté contre le blocage par 502 voix contre 432.
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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 12:20
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Démission des responsables universitaires !


Les différents actes des Présidents d’Université à des degrés divers,
nous amène, nous étudiantEs, à exiger la démission de ces messieurs. La
seule réponse à notre mobilisation collective est l’envoie récurrent des
forces de l’Ordre dans nos universités, et cela, jusque dans nos amphis,
où la répression et l’agressivité ont eu toute leur place.

Les forces répressives, agissant sur notre campus, prennent plusieurs
formes. Elles se concrétisent tout autant autour de la Police, des
milices privées ou de groupuscules divers et droitiers. Il est impératif
qu’elles disparaissent du Campus et de nos vies.

De reste, Olivier Ihl a lui-même frappé un étudiant perdant le sang
froid et la raison que lui impose sa fonction et ses responsabilités. Le
directeur de l’IEP s’est rendu coupable d’une agression gratuite contre
l’un de nos camarades, le 29 novembre. Il n’en est pas à son coup
d’essai. Déjà lors du mouvement CPE, il agressait nos camarades sur les
piquets de grève.

Aujourd’hui, Olivier Ihl, dans un courrier imprégné de mensonges et de
flagorneries, prétend jouer le rôle d’agressé et de héros. Il n’en est
rien. Pour une fois quand un responsable est visé, les images de France
3 parlent d’elles-mêmes.

De même, M. Ihl abuse de sa position en menaçant de sanctions
disciplinaires, ceux et celles qui étaient présentEs et qui contestent
sa version des faits.

Pour lui, unE bonNE militantE est unE militantE excluE de l’Université.

Aussi, Alain Spallanzani, président de l’UPMF, a décidé de recourir aux
forces de l’Ordre pour briser les piquets de grève. A.Spallanzani est le
seul responsable des violences commises sur le site de l’UPMF, puisqu’il
a rendu possible, par sa décision, l’expression de la violence
policière. Les différentes blessures des étudiantEs (coups à la tête,
mains brisées, évanouissement, crise d’asthme, etc) pèsent sur lui. Face
à cette position politique, nous réclamons sa démission.

L’action de Patrick Chézaud, président de Stendhal, n’est pas exempte de
tous reproches. Il est à l’initiative de la stratégie policière en
ordonnant l’évacuation de notre première tentative d’occupation. Il a
ouvert lui-même la porte à la situation présente sur le Campus. Il
partage avec A. Spallanzani la responsabilité morale des violences.

De plus, P.Chezaud joue un double jeu. Il refuse de reconnaître nos
déléguéEs quand cela peut l’arranger. Il a entretenu sciemment la
désinformation dans les médiats, en nous qualifiants d’inorganiséEs et
d’irresponsables. Au contraire, en nous auto organisants, nous
démontrons notre force et notre détermination.

Sa gestion universitaire a été des plus déplorable et autoritaire. Sous
notre pression, il lui a fallut plus de deux semaines pour convoquer un
conseil d’Administration afin d’assure une gestion collective.

En conséquences, nous estimons qu’il est temps pour lui de démissionner
de ses fonctions.

Quant à Bernard.Ycart, directeur du DLST (UJF), son attitude envers le
mouvement étudiant n’est pas non plus exempte de tout reproche. Nous
considérons sa position comme ambiguë, du fait de la contradiction
permanente entre ses paroles et ses actes. Sur le plan rhétorique, nous
avons l’impression d’un certain soutient de sa part, alors que sur le
plan pratique, B. Ycart débloque son université lorsque la police
intervient sur un autre site. Il a notamment refusé l’accès de l’UJF aux
étudiantEs grévistes. Cette action peut être assimilée à une ségrégation
basée sur l’opinion. Pour assurer la reprise des cours, les alarmes à
incendie ont été désactivées au détriment des règles de sécurité. Couplé
à l’insuffisance du nombre de portes de secours, cette situation est
clairement une mise en danger des étudiantEs. Si B.Ycart ne peut
concilier son poste entre ses convictions et ses responsabilités, il est
de son devoir de démissionner.

Le Comité de mobilisation,
le 1 er décembre 2007.
Source ou site Web en rapport : http://grenoble.indymedia.org -
http://grenoble.indymedia.org
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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 07:34
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Une nouvelle journée de lutte à Nanterre !

 

Lundi 3 Décembre la mort annoncée du mouvement étudiant sur Nanterre n’a pas eu lieu. Vendredi 30 novembre après plusieurs semaines de lutte et 3 jours d’occupation permanente les grévistes sont délogés par l’alliance de la frange la plus réactionnaire du personnel et les forces répressives des vigiles accompagnés d’un maître chien. Evidemment nul courage et nul audace dans cette démarche. La veille 8 étudiants sont interpellés par la police sur le campus et mis en garde à vue. Le vendredi matin l’ensemble des grévistes se dirigent vers le commissariat de Nanterre pour demander la libération des étudiants. L’après midi se déroule le procès de Naïma militante de l’AGEN. Profitant de cette situation les apprentis fossoyeurs des luttes exercent leur sale besogne.

Ce Lundi matin la direction de l’université espérait donc que l’annonce de la reprise des cours ordonnée par Julliard serait effective. Malheureusement pour eux ce ne fut pas le cas. Dès 8 heures reprise des blocages au niveau des bâtiments A B C D E T et STAPS. A onze heures se tient en amphi A1 une AG avec 1000 étudiants. Le nombre permet de saisir rapidement que les étudiants ne veulent pas enterrer le mouvement. L’ensemble des interventions se prononce pour la continuité de la lutte. L’ AG des étudiants qui reçoit le renfort d’une partie des personnels et des enseignants condamne les manœuvres de l’ UNEF et proclame la nécessité de continuer la lutte. La Grève et le Blocage sont reconduits à une forte majorité. Une demande de journée banalisée est adoptée. Plus de 350 étudiants décident ensuite de manifester vers le bâtiment F (droit) lieu de la cristallisation du conflit sur le campus. Aujourd’hui une partie importante des étudiants de droit décide de rejoindre la lutte et de déjouer les plans de division orchestrée par la présidence. La manifestation se poursuit à plus de 500 étudiants vers le bâtiment B (présidence). Ce bâtiment véritable bunker accueille ce jour une réunion entre les personnels et le président de l’université. Les étudiants décident de rejoindre les participants au débat. Cela n’est pas du goût des vigiles qui encore une fois gaze les étudiants. Mais les manifestants dirigés par sa composante la plus populaire submerge ces tristes individus qui décampent. Le président Audéoud quitte les lieux sous les cris de « Audéoud démission » « Flics hors des facs ».

Ce Lundi la lutte a prouvé qu’il est possible de construire un mouvement de masse en osant prendre l’initiative.

 

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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 19:23
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Appel de la coordination nationale de Nantes
Le mouvement contre la Loi Pécresse continue

La mobilisation importante a contraint la Ministre de l'enseignement
supérieur, Valérie Pécresse, à un déblocage de moyens pour l'Université.
Cela n'est pas une réponse à la revendication première d'abrogation de
la Loi d'autonomie des Universités des étudiant-e-s mobilisé-e-s depuis
plus d'un mois.

La mission sur le cadrage national des diplomes n'apporte aucune
garantie législative. Les annonces budgétaires de 20 milliards d'euros
demeurent insuffisantes (10% de plus de budget par an) face à la pénurie
de moyens dans les Universités, et rien ne garantit que ces promesses
soient réalisées d'ici 2012. Par ailleurs, le financement public de
l'enseignement supérieur ne peut pas se faire par la privatisation
rampante d'EDF (en vendant des actions come le propose Nicolas Sarkozy).

Tout cela ne change rien au coeur de la Loi. L'autonomie budgétaire des
Universités, l'introduction forte des entreprises privées et leur
influence dans leur contenu des cours en contrepartie de fonds privés,
l'octroi d'un pouvoir arbitraire aux présidents d'Université, le risque
d'une hausse des frais d'inscription, la précarisation généralisée du
personnel enseignant et administratif sont toujours présentes dans la
LRU. Par conséquent, nous réaffirmons notre opposition à la loi Pécresse
et nous condamnons les négociations de la direction nationale de l'Unef.

La LRU n'est ni amendable, ni négociable, que ce soit sur un plan local
ou national. Depuis le début de la lutte, c'est la position de toutes
les assemblées générales et de la coordination nationale, seules
instances représentatives des étudiant-e-s mobilisé-e-s.

Si nous nous battons pour l'abrogation de la LRU, c'est parce que nous
nous battons pour le droit à l'éducation pour tous, et contre la
destruction du service public. étudiant-e-s et lycéen-ne-s, avec la LRU
et les 11 500 suppressions de postes dans l'education, c'est notre
avenir qui est menacé.

Exiger l'abrogation implique donc de lutter pour une augmentation
massive du budget de l'enseignement supérieur, pour la création des
milliers de postes dont il y a besoin, pour de vrais diplômes nationaux
reconnus dans les conventions collectives, pour l'égalité entre
Français-e-s et Etranger-e-s dans l'accès aux études, pour la gratuité
des enseignements et pour la redistribution interne des financements de
la Recherche.

Cela implique aussi de lutter pour une augmentation massive des aides
sociales, et d'être solidaires des salarié-e-s qui luttent en ce moment
pour une amélioration de leur pouvoir d'achat. Nous appelons à la tenue
d'Etats-Généraux de l'enseignement supérieur pour formuler des
propositions en positif face au projet du gouvernement avec les acteurs
de la communauté universitaire (les enseignants, les chercheurs, les
Biatoss) et de leurs mouvements (SLR, SLU). De telles propositions sont
de toutes façons, pour nous, subordonnées à l'abrogation de la LRU.

Il est possible de gagner, de faire reculer le gouvernement sur nos
revendications. SNCF et RATP, Air France, EDF-GDF, avocats, salariés de
la fonction publique... Sarkozy a beau dire qu'il ne reculera pas face à
nous, lui et son gouvernement ont été affaiblis par les grèves. La
réussite de la journée de grève du 20 novembre a montré qu'il existait
une volonté de lutte dans de larges secteurs de la jeunesse et du monde
du travail.

En effet, la LRU n'est pas une loi isolée mais fait partie d'un contexte
de casse généralisée du service public dû à une libéralisation
grandissante de la société et de l'économie française, ce que nous
condamnons. Face à un Etat autoritaire, qui joue sur l'usure du
mouvement contestataire, et constatant l'échec des négociations SNCF,
nous annonçons que nous allons combattre et que nous réfléchirons à
l'interruption du mouvement uniquement lors de l'officialisation de
l'abrogation de la loi Pécresse.

Pour cela, la coordination nationale appelle les étudiant-e-s à
approfondir et amplifier la mobilisation dans les campus, à créer des
assemblées générales communes avec les enseignant-e-s et les personnels
afin de consolider les liens en vue d'arriver à une cooordination
nationale de l'enseignement supérieur. Les lycéen-ne-s doivent se
mobiliser encore plus massivement. Et lycéen-ne-s et étudiant-e-s
doivent chercher la convergence avec les travailleurs, en premier lieu
ceux de l'Education Nationale, notamment dans les universités et dans
les lycées.

La plupart des présidents d'université étant en faveur de la LRU, ils
n'hésitent pas à recourir à la répression pour briser la mobilisation.
Les fermetures administratives, les interventions policières... ne
répondent pas à de prétendus « problèmes de sécurité » : elles visent à
nous empêcher de nous mobiliser, c'est-à-dire nous priver de notre droit
de nous révolter. Nous condamnons toutes les interventions policières et
les arrestations. Nous exigeons l'amnistie de tous les inculpé-e-s des
mouvements sociaux, y compris ceux du mouvement cheminot. Nous exigeons
la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et
le retrait de toutes les forces répressives (polices, vigiles privés...)
qui occupent actuellement des universités. Nous réclamons la démission
des présidents d'universités ayant fait appel à la répression et
collaboré à l'expulsion de sans-papiers.

La semaine dernière, le mouvement a été veritablement victime d'un
durcissement de la répression. Le recteur de l'academie de Nantes a
interdit la tenue d'Assemblée générale dans les lycées. Les charges de
CRS ont été particulièrement dures à l'encontre des manifestants ; un
mineur a été gravement blessé à l'oeil par un tir de flashball.

Face à cette situation, nous réaffirmons que le droit de réunion, le
droit de manifestation et de grève doivent exister pour tous, y compris
les étudiants et les lycéens. Suspendre les cours est le seul moyen
efficace pour que tous les étudiant-e-s, notamment les boursiers,
puissent se réunir et décider ensemble de se mobiliser. Sans piquets de
grève votés dans des Assemblées Générales massives, les étudiant-e-s ne
disposent pas réellement de droit de grève. Sans occupation des locaux,
ils ne disposent pas véritablement du droit de se réunir.

Face aux tentatives de faire reprendre les cours par l'intermédiaire des
référendums, nous réaffirmons la seule légitimité des Assemblées
Générales pour décider des suites du mouvement : c'est dans les AG que
les informations, les différents points de vue peuvent être échangés et
que les étudiant-e-s peuvent voter en connaissance de cause.

C'est aux grévistes d'organiser eux-mêmes la prise de décision et non
aux présidences d'université, qui pour la plupart soutiennent la
réforme. Nous appelons donc au boycott des votes organisés par les
administrations universitaires.

Les annonces du gouvernements, présentées par des organisations
syndicales comme une raison d'arrêter le mouvement, tout comme la
répression généralisée, visent à nous isoler. Loin de nous résigner à ce
risque d'isolement, nous réaffirmons que notre mouvement a vocation à
s'étendre dans les universités, dans la jeunesse et dans le monde du
travail.

Le projet du gouvernement est de détruire l'ensemble des acquis sociaux.
Face à ce projet, c'est ensemble que nous gagnerons : nous devons
construire un mouvement d'ensemble des jeunes et des salarié-e-s pour
riposter à l'offensive du gouvernement.

Nous appelons à un véritable service public dans tous les domaines :
éducation, santé, transports, protection sociale ce qui implique un
réengagement massif de l'Etat dans le financement de l'enseignement
supérieur et la recherche, la titularisation des précaires,
l'augmentation des salaires et du point d'indice dans la fonction
publique....

Nous appelons à une manifestation massive le 6/12 pour que le mouvement
montre sa force et qu'il encourage plus d'étudiant-e-s et de lycéen-ne-s
ainsi que d'autres secteurs à nous rejoindre dans la lutte : nous
appelons à une manifestation massive pour assurer la visibilité du
mouvement et son élargissement vers d'autres secteurs. Nous appelons en
particulier les personnels de l'université à nous rejoindre dans cette
manifestation dans des cortèges communs.

Nous appelons désormais à la tenue de coordinations nationales de
l'enseignement supérieur qui inclueraient les étudiant-e-s et les
personnels de l'université. Nous appelons à participer à toutes les
initiatives d'autres secteurs en lutte contre le gouvernement et sa
politique, en particulier à la manifestation des chômeurs et des
précaires du 8/12.

Nous proposons une prochaine date de manifestation interprofessionnelle
le 11 (ou 13) décembre, et nous adressons en ce sens à l'ensemble des
salariés et de leurs organisations.
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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 22:07
universit---en-gr--ve.jpg
J
érôme Valluy (Paris 1), "Le mouvement universitaire, les "blocages" et les significations de l'antiblocage" (2 dec.)

Réponse à l'article « Blocages mortifères » (Le Monde, 29.11.07) de Christophe RAMAUX (MdC économie Paris 1, MATISSE) et à sa rediffusion par J.M. Monnier (PU économie Paris 1, MATISSE) de la CGT Paris 1 sur la liste de diffusion interne [ENSP1] des 2150 enseignants de l'université (doc. ci-dessous), liste réservée à l'expression syndicale.   Par Jérôme Valluy (MdC science politique Paris 1) 02.12.2007

 

Contrairement à mes collègues « syndiqués » C. Ramaux (MdC économie Paris 1 / MATISSE) et à J.M. Monnier (PU économie Paris 1, MATISSE) je ne pense pas que la stigmatisation des actions de « blocage » des universités par les étudiants soit le reflet de valeurs démocratiques. En effet, la démocratie que nous connaissons aujourd'hui est le résultat de plus de deux siècles de révolutions et de mobilisations sociales qui ont exercé des contraintes sur la société pour la faire progresser. Or le « blocage », sous des formes diverses et variées, à toujours fait partie du répertoire d'action dans ces luttes progressistes qui bénéficient aujourd'hui à tous : personne ne conteste le principe des manifestations de rue qui pourtant, et inévitablement, « bloquent » la circulation routière. De même, toute action de grève dans la fonction publique a nécessairement pour effet de « bloquer » l'accès des usagers à certains services publics (transports, communication, écoles, etc.). Chaque fois que des enseignants font grève ils réalisent un « blocage » en interdisant à la totalité de leurs étudiants ou élèves de suivre des enseignements : peut-on admettre ce pouvoir de blocage des enseignants et le refuser aux étudiants ? La CGT et d'autres syndicats seraient-ils aujourd'hui contre le droit de grève des enseignants ? Il serait très étonnant qu'après avoir contribué au blocage du pays tout entier, au moment des grèves dans les transports publics, des syndicats puisse répondre positivement à ces deux questions. Si les réponses sont négatives, il faut alors reconnaître que la stigmatisation, par certains collègues, des « blocages » étudiants est, politiquement, de nature réactionnaire.

 

L'opinion publiée par Le Monde et rediffusée par la CGT Paris 1 est d'autant plus séduisante pour les pouvoirs en place (le gouvernement, les présidences d'université…) qu'elle se présente comme une opinion de gauche voir d'extrême gauche, donc plus difficile à rejeter par les étudiants. Pourtant, ils doivent savoir que c'est un geste classique des anciens socialistes, communistes ou trotskystes, faisant avancer aujourd'hui la deuxième moitié de leur carrière universitaire, installés dans les institutions et ayant acquis des positions de pouvoir dans l'appareil universitaire et/ou syndical, de disqualifier toute forme d'opposition ou de perturbation au nom et à l'aune des seules vraies luttes sociales qui sont celles auxquelles ils ont participé dans leur jeunesse. Les collègues précités font ainsi de leurs luttes de jeunesse à la fois un geste titanesque et un moment irénique où la mobilisation sociale aurait pu se faire sans contraintes ni violences, de manière intellectuelle et délibérative, portée par la seule force argumentative des militants engagés. Non seulement cette reconstruction de l'histoire des luttes étudiantes est sociologiquement fausse (et pour tout dire d'une niaiserie pitoyable), mais elle est aussi méprisante à l'égard des nouvelles générations d'étudiants. Ceux-ci sont implicitement présentés comme des décérébrés incapables de soutenir des débats de fond sur les enjeux politiques de la réforme contestée, obnubilés par le « blocage » et incapables même de choisir lucidement les moyens adéquats pour agir efficacement en fonction de la conjoncture historique et politique dans laquelle ils se trouvent. Ce discours d'anciens combattants revendiquant pour leur génération le monopole de la science et de la vertu militantes et refusant aux suivantes de choisir les moyens qu'elles jugent adaptées à leur situation est une autre dimension de cette réaction « de gauche ».

 

Il y a enfin dans cette position « antiblocages » et dans celle qui s'exprime minoritairement dans les AG en faveur d'une discussion immédiate sur les futurs statuts des universités - ce qui reviendrait implicitement à accepter le cadre juridique de la loi LRU et à proclamer ainsi l'échec du mouvement demandant son abrogation - un diagnostic erroné sur le déroulement de ce mouvement universitaire. Il est vrai que certaines universités sont bloquées depuis près de cinq semaines et que certains collègues syndiqués ont pu se sentir isolés durant cette première phase du mouvement… jusqu'à considérer aujourd'hui que le mouvement est achevé au double sens du terme. Cette analyse ne tient pas compte de la structure des opportunités politiques qui s'offre au mouvement et qui évolue avec lui, semaine après semaine : durant cette première phase de cinq / six semaines, le mouvement a subit une conjonction de facteurs défavorables dont certains disparaissent depuis quelques jours : · la grève des transports paralysait les déplacements nécessaires au développement du mouvement notamment dans les grandes villes ; · les luttes sociales dans d'autres secteurs (régimes spéciaux, fonction publique,…) ont détourné les regards du monde universitaire ; · l'inféodation officielle des mass médias au pouvoir exécutif et au vœux du Président de la République de ne pas relayer les protestations étudiantes, a exclu le mouvement de toute médiatisation objective ; · les intérêts électoraux à court terme du parti socialiste, jouant sa survie dans les prochaines élections municipales, l'ont amené à se positionner contre le mouvement et a entraîner ceux qui sont aujourd'hui dépendants de lui ou qui veulent faire carrière chez lui, notamment l'UNEF ; · la réforme favorisant une sorte de bonapartisme de gouvernance des universités au profit des Présidents et, indirectement, des mandarins qui pourront composer avec eux font de ces acteurs les fers de lance du gouvernement dans la répression des oppositions à cette réforme… ceci souvent, dans les AG, en l'absence des plus gradés d'entre nous : les « Professeurs d'Université » (PU) dont les fins de carrières sont moins menacées et qui laissent les étudiants, Doctorants, ATER, Moniteurs et Maîtres de conférences assumer l'essentiel de la mobilisation pour défendre une conception de l'université dont les PU ont pourtant eux-mêmes bénéficié depuis des décennies.

 

Pour l'ensemble de ces raisons, les enseignants et les lycéens ont tardé à se mobiliser et ne le font que depuis cette semaine… et cela grâce aux blocages étudiants qui ont permis de maintenir le mouvement jusqu'à aujourd'hui. Une nouvelle phase du mouvement commence. La paralysie du mouvement par la grève des transports disparaît cette semaine, notamment depuis le 26 novembre. Les blocages étudiants ont forcé les enseignants à s'informer sur cette loi et ses conséquences, ce qui explique la tenue des premières assemblées générales d'enseignants le mardi 27 novembre et la première réunion interuniversitaire d'enseignants à Jussieu le jeudi 29 novembre. L'embargo médiatique décrété par le gouvernement commence à être légèrement contrebalancé par les médias libres de l'Internet qui, depuis le début de la semaine, organisent la diffusion des informations que les télévisions, la presse nationale et régionale refusent de publier. Les mass-médias étrangers, qui ne dépendant pas du gouvernement français, commencent aussi, en faisant simplement leur travail, à compenser la subordination politique des médias français. On peut donc considérer que le mouvement universitaire est entré cette semaine dans une seconde phase de son déroulement : c'est peut être là son véritablement commencement marqué par l'engagement croissant des enseignants et par celui des lycéens. Si ces deux engagements se confirment la semaine prochaine (3 - 7 décembre 2007), le mouvement peut atteindre son objectif d'abrogation de la loi LRU par suspension de sa mise en œuvre et d'ouverture d'un chantier national pour une autre réforme, progressiste, de l'université.

 

Il reste néanmoins un facteur incertain dans cette configuration : le comportement des enseignants syndiqués et / ou les plus gradés, c'est-à-dire de ceux qui participent avec le plus de privilèges, d'une manière ou d'une autre, au système de gouvernance interne à l'université, (surtout si ce système se transforme dans le sens de la loi LRU). Selon qu'ils s'aligneront sur l'orientation du gouvernement et des présidents d'université ou qu'ils rejoindront les lycéens, étudiants et enseignants mobilisés, ils pèseront - au moins dans une certaine mesure - sur l'issue du mouvement. A cet égard les focalisations de certains sur la levée des blocages étudiants ressemblent, dans ce contexte sensible de démarrage (en deuxième phase), à une entreprise de casse symbolique et politique de la même nature que l'appel aux forces de l'ordre contre les étudiants. De même la précipitation à vouloir négocier les statuts d'université avant que les pouvoirs en place n'aient été contraints à reculer par un rapport de forces ressemble à certaines stratégies syndicales déjà observées, ces dernières semaines, au bénéfice de quelques dirigeants professionnels de syndicats et aux détriments des mouvements sociaux. Cependant, ces catégories de personnels sont quantitativement minoritaires dans le monde universitaire : la quasi-totalité des enseignants précaires et peu gradés sont statutairement menacés par cette réforme, et une grande partie des plus gradés le sont aussi lorsque leur spécialité pédagogique et scientifique ne relève pas des critères de financement politiquement favorisés par le gouvernement. On peut donc penser que la mobilisation enseignante va se prolonger dans la dynamique impulsée par les étudiants (http://www.sud-etudiant.org/), certains syndicats enseignants (http://actu.fsu.fr/), les collectifs « Sauvons la recherche » (http://www.sauvonslarecherche.fr/) et « Sauvons l'université » (http://www.sauvonsluniversite.com/).

 

  Jérôme VALLUY MdC science politique Paris 1

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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 11:26
Communiqué de la FSE

Après avoir négocié la LRU avec Pécresse et Sarkozy au mois de juillet, après avoir refusé de mettre en avant le mot d'ordre d'abrogation de la LRU alors qu'il est porté par les coordinations nationales et les Assemblées Générales depuis le mois d'octobre, après avoir fait un coup de force anti-démocratique en envoyant des dizaines de faux délégués à la coordination de Tours, après avoir retenté ce coup de force à Lille et suite à son échec, avoir dénoncé cette coordination auprès des médias, la direction de l'Unef appelle carrément à cesser la grève.

La FSE condamne fermement cette tentative de briser le mouvement.
La mobilisation continue à s'amplifier, les lycées sont de plus en plus nombreux à la rejoindre, les Assemblées Générales de personnel enseignant ou non-enseignant sont de plus en plus nombreuses à soutenir les étudiants, et à les rejoindre dans la grève.

Le gouvernement multiplie les effets d'annonce, l'augmentation du budget de l'enseignement supérieur et de la recherche promise ne résulte pas du mouvement, elle était déjà annoncée dans le programme électoral de Sarkozy ! De plus ce budget consiste en divers cadeaux fiscaux aux entreprises, en rattrapage de sommes non versées les années précédentes, en rénovations immobilières déjà prévues dans les plans Etat-régions de 2000-2006 et non-payées, en financement de l'autonomie des universités et autres menus ajustements.
Le budget prévu ne correspond absolument pas aux besoins réels de l'université et de la recherche, il n'y a ni augmentation massive du nombre et du montant des bourses, ni construction de logements universitaires à hauteur des besoins, ni recrutement massif de personnel statutaire enseignant ou non-enseignant etc,etc.
Le gouvernement veut acheter la paix social mais il n'y met même pas les moyens !

Les autres promesses sont ridicules ou mensongères, les frais d'inscriptions même quand ils sont fixés par l'Etat augmentent chaque année beaucoup plus que l'inflation, certains diplômes d'universités (DU) coûtent déjà jusqu'à 5000€, et par ailleurs c'est une volonté affichée (De Villepin en février 2007 par exemple ou Sarkozy pendant sa campagne) de parvenir à faire payer les étudiants, même si c'est suffisamment risqué pour que le gouvernement ne s'y attaque pas encore de front. La sélection n'est pas encore dans la loi mais l'obligation de pré-orientation est une condition de l'inscription et un élément déguisé de marche-pied à une future sélection, le cadrage national des diplômes est détruit depuis la mise en place du LMD et la LRU renforce cet état de fait, cela n'a rien avoir avec une validation a posteriori des diplômes par le ministère.

Tout cela suffit visiblement à la direction de l'Unef, mais l'Unef n'a jamais porté les revendications réelles du mouvement et en premier lieu l'abrogation de la LRU !
L'Unef qui n'a pas appeler une seule fois à la grève et qui n'a rien fait pour lancer la mobilisation n'a aucune légitimité pour appeler à cesser la grève, cet appel restera d'ailleurs vain, il contribuera simplement encore plus à la colère des étudiants mobilisés contre l'Unef.

La FSE considère que les revendications du mouvement c'est-à-dire celles mises en avant par les coordinations nationales n'ont absolument pas été satisfaites et que par conséquent rien ne justifie de cesser la grève.

La FSE appelle à continuer et à renforcer la grève et les piquets de grève jusqu'à satisfaction des revendications
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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 21:30
  A l’occasion du mouvement actuel de contestation dans les universités, la CNIL rappelle les règles en matière de vote électronique blanc

27/11/2007 - Communiqué

Plusieurs universités ont mis en place des consultations par voie électronique afin de recueillir l'avis de leurs étudiants à la suite du blocage de plusieurs facultés. La CNIL rappelle que ce type de vote est a priori soumis à la loi informatique et libertés

La CNIL a été saisie de plaintes à la suite de l’organisation par plusieurs universités de consultations en ligne afin de demander l’avis des étudiants sur la reprise des cours, dans le cadre des mouvements de grève actuels.

Dès l’instant où ces systèmes de vote électronique comportent des données à caractère personnel (nom ou identifiant de l’étudiant par exemple), la CNIL rappelle que ces dispositifs sont soumis à la loi « informatique et libertés ».

En particulier, de tels systèmes doivent lui être soumis avant leur mise en œuvre afin qu’elle examine notamment les conditions d’utilisation des données personnelles, la confidentialité du vote, les mesures de sécurité et l’information des personnes.

C’est pourquoi la CNIL a décidé d’attirer l’attention des Présidents d’université afin de savoir dans quelles conditions se sont déroulées ces consultations. Elle a également adressé un courrier au ministre de l’enseignement supérieur et au président de la conférence des présidents d’université avec lesquels elle entretient des contacts réguliers dans le cadre de la convention de partenariat signée le 25 janvier 2007, qui vise à promouvoir la culture « informatique et libertés » au sein de la communauté universitaire.

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 21:12


L’UNEF se félicite de la participation de 56,49% de ses adhérents au scrutin qu’elle organisé pour définir la suite à donner à la mobilisation.

A la question « Au vu des avancées obtenues par la mobilisation, l’UNEF doit-elle se prononcer, dans les AG et publiquement, pour la suspension de la grève et des blocages ? », les adhérents de l’UNEF ont répondu :

- 72,39% se sont prononcés pour la suspension
- 20,53% se sont prononcés contre la suspension
- 7,08% se sont abstenus

En raison des avancées obtenues par les étudiants, l’UNEF appelle donc à la levée des blocages et à la suspension de la grève sous sa forme actuelle.

Cette suspension implique que les étudiants doivent rester vigilants pour que les avancées obtenues se traduisent dans les faits, et qu’ils sauront à nouveau faire entendre leurs revendications si le gouvernement ne respecte pas ses engagements. Le rapport de force étudiant doit être préservé et se poursuivre sous d’autres formes, afin notamment d’obtenir des garanties des universités sur la démocratie ou sur les recrutements de personnels contractuels.

L’UNEF met en garde les étudiants contre les risques de radicalisation et de pourrissement de la mobilisation et rappelle que la préservation des capacités de mobilisation des étudiants à l’avenir est une priorité. Nombreuses seront les batailles à mener dans les mois prochains pour préserver le service public d’enseignement supérieur.

L’UNEF condamne fermement toute tentative de répression dans les universités et s’inquiète des provocations policières qui n’auront pour seul effet que d’augmenter le climat de tensions et les violences au sein des universités.
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