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  • : Le blog de AGEN (Association générale des étudiants de Nanterre)
  • : Pour un syndicalisme de combat.
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Infos et citations

Nous devons bannir de nos rangs toute idéologie faite de faiblesse et d’impuissance. Tout point de vue qui surestime la force de l’ennemi et sous-estime la force du peuple est faux.


"La situation actuelle et nos tâches" (25 décembre 1947)  Oeuvres choisies de Mao Tsé-Toung, Tome IV




 
Dans l’histoire de l’humanité, toute force réactionnaire au seuil de sa perte se lance nécessairement, dans un ultime sursaut, contre les forces de la révolution ; et souvent, des révolutionnaires sont un moment induits en erreur par cette force apparente qui dissimule la faiblesse intérieure, ils ne voient pas ce fait essentiel que l’ennemi approche de sa fin et qu’eux-mêmes sont près de la victoire.

« Le Tournant de la Seconde guerre mondiale » (12 octobre 1942). Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome III.

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POURQUOI UNE CHORBA  ETUDIANTE ?

 

            Ces dernières années ont été marquées par la mise en place d’un processus de privatisation de l’enseignement supérieur (réforme LMD/ECTS, rapport Hetzel, …) par les institutions universitaires. Ces mesures de sélection et de restructuration vont amener l’université à être un système à deux vitesses : d’un côté une université d’élite où l’enseignement général sera hautement tarifé et d’un autre une université réservoir d’une main-d’œuvre flexible et corvéable à merci, dispensant un enseignement au rabais (avec la création de licence pro.). Cette casse du service public de l’enseignement supérieur va de paire avec la destruction du logement social étudiant et du système d’aides sociales. Ainsi les CROUS ne s’acquittent plus de leur mission première : permettre aux étudiants issus des quartiers populaires, de pays étrangers hors UE et des DOM-TOM d’accéder aux bourses et aux logements sociaux. Au lieu de cela, les institutions universitaires font la promotion des prêts étudiants auprès des banques, et des logements privés. De plus, l’inflation augmente (cf. tarifs des tickets resto-u, des loyers, etc.) et la paupérisation des étudiants ne cesse de croître : 100 000 étudiants vivent en dessous du seuil de pauvreté en région parisienne.

 

Le CROUS est devenu lui-même promoteur immobilier. Sous prétexte d’un soit disant meilleur standing, il applique et impose des tarifs exorbitants (environ 19 euros le m²) sur les nouvelles chambres, et en plus les T1 et T1bis sont invivables et les chambres « première classe » (T1 ter, T2, et T2 adapt.) sont inaccessibles aux plus pauvres. Les étudiants n’étaient déjà pas  logés à la même enseigne (tarifs différents suivant le statut des étudiants ; ERASMUS, stagiaire ou sur critère sociale), au lieu de supprimer les inégalités, le CROUS les renforce en faisant des chambres plus chères selon le confort. Il faut également ajouter que cette restructuration ôte un nombre considérable de chambres (257 chambres en moins à la fin des travaux) dont les étudiants ne peuvent plus bénéficier sachant qu’il y a 7 demandes pour 1 seule chambre.

 

Forcément en « bon spéculateur », le CROUS vérifie la solvabilité des résidents, solvabilité qui devient désormais le seul critère d’admission et de réadmission en résidence universitaire. Cela a permis au CROUS de traîner en procès et d’expulser manu militari les résidents les  moins solvables à ses yeux. Pour légitimer sa sale besogne, la direction du CROUS criminalise ses résidents en les invectivant de « faux étudiants », de « mauvais payeurs », de « squatteurs », etc. Notre chère direction ne s’arrête pas là, en plus de son « nettoyage social », elle opère un nettoyage politique avec l’exclusion de l’université de notre camarade Naima qui était une des portes parole des résidents en voie d’expulsion. Cette répression est le point d’orgue d’une politique d’isolement qu’on voit se profiler avec l’impossibilité pour les résidents d’utiliser les salles communes (les foyers, salle de lecture,…). Un des effets remarquables a été la fermeture du resto-u le soir sous prétexte de non rentabilité. Il est vrai qu’aujourd’hui proposer un repas peu onéreux n’est plus à l’ordre du jour pour le CROUS. Nous voyons donc le résultat du fait que le « S » de CROUS ne signifie plus « Social ».

 

Face à cette faillite il existe deux priorités : lutter ensemble pour rétablir nos droits et répondre à l’urgence. Dans l’immédiat l’ARENE, en association avec LA CHORBA, propose un repas chaud gratuit tous les dimanches soirs, dans la convivialité et dans un esprit de solidarité. Il est nécessaire aujourd’hui plus que jamais de réinstaurer, tout en se restaurant, un esprit de partage entre les étudiants afin de permettre l’ouverture de discussion et de débat de nos problèmes quotidiens et pour leur apporter des solutions collectives.

 

RDV TOUS LES DIMANCHES SOIR

 A PARTIR DE 19H30 AU FOYER G/H

AUTOUR D’UN REPAS CHAUD GRATUIT

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