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  • : Le blog de AGEN (Association générale des étudiants de Nanterre)
  • : Pour un syndicalisme de combat.
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Infos et citations

Nous devons bannir de nos rangs toute idéologie faite de faiblesse et d’impuissance. Tout point de vue qui surestime la force de l’ennemi et sous-estime la force du peuple est faux.


"La situation actuelle et nos tâches" (25 décembre 1947)  Oeuvres choisies de Mao Tsé-Toung, Tome IV




 
Dans l’histoire de l’humanité, toute force réactionnaire au seuil de sa perte se lance nécessairement, dans un ultime sursaut, contre les forces de la révolution ; et souvent, des révolutionnaires sont un moment induits en erreur par cette force apparente qui dissimule la faiblesse intérieure, ils ne voient pas ce fait essentiel que l’ennemi approche de sa fin et qu’eux-mêmes sont près de la victoire.

« Le Tournant de la Seconde guerre mondiale » (12 octobre 1942). Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome III.

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 12:27














Les militant-es de SUD étudiant nanterre, réunis en réunion le mercredi 24 septembre 2008, affirment  leur solidarité avec Marco, militant de l'AGEN. Ils réaffirment  leur attachement aux libertés syndicales et s'opposent à la criminalisation des mouvements sociaux.
Vous trouverez plus d'information sur le blog de l'AGEN

Site SUD Nanterre
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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 23:25





















Communiqué de la FSE :


La FSE apporte tout son soutien à Marco, militant de l’AGEN



L'AGEN (Association Générale des Etudiants de Nanterre) subit depuis de nombreuses années les attaques de l'administration de l’université de Nanterre. Le but de la direction est clair : s’attaquer par tous les moyens aux syndicalistes de lutte pour empêcher toute contestation étudiante.

Aujourd’hui c’est Marco, militant de l’AGEN, qui paie son engagement militant et sa participation active au mouvement étudiant contre la LRU de l’automne 2007. Ainsi, en mars 2008, Marco a été placé en garde à vue sur demande du service de sécurité de Nanterre qui l’accuse de ‘violence aggravées’ sur vigiles. Les accusations font référence à un rassemblement devant le bâtiment B de l’Université de Nanterre (bâtiment de la présidence) en décembre 2007 durant la lutte contre la LRU.

Le combat contre la répression est le combat pour les libertés démocratiques élémentaires, face à une politique répressive généralisée dans tous les campus de France. En effet, à Toulouse-le-Mirail, c’est la Confédération Etudiante qui tente de museler les étudiants en proposant à l’administration une « charte de l’expression étudiante » qui vise à ficher les grévistes, interdire les Assemblées Générales etc.

La Fédération Syndicale Etudiante appelle tous les syndicalistes de classe à signer massivement la pétition pour exiger l’arrêt des poursuites contre les militants de l’AGEN (http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=1685).

La Fédération Syndicale Etudiante apporte tout son soutien à Marco et exige l’arrêt des poursuites à son encontre.


Face à la répression, la solidarité est notre arme !
Tous au procès de Marco, le 4 novembre 2008, 18ème chambre,
TGI de Nanterre à 9h !

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 19:43
















Université de Nanterre : le procès contre Marco est une attaque contre tous !

 

Ne laissons pas les réactionnaires attaquer le syndicalisme de combat et les luttes étudiantes !

 

En mai, nous avons évoqué une nouvelle liste noire dressée à Nanterre, 40 ans après mai 68. Les autorités universitaires répriment de plus en plus des militants étudiants, tous anticapitalistes convaincus, extérieurs aux structures institutionnelles.

 

C’est ainsi que Marco est poursuivi aujourd’hui pour ses engagements notamment pendant le mouvement contre la loi d’autonomie (LRU) à l’automne 2007.

 

A Nanterre, ce sont en premier lieu les militants de l’AGEN (Association Générale des Etudiants de Nanterre) qui sont réprimés en tant que partisans d’un syndicalisme de combat.

 

Ainsi, en mars 2008, Marco a été placé en garde à vue sur demande du service de sécurité de Nanterre qui l’accuse de ‘violence aggravées’ sur vigiles. Dans le même dossier, Soumaré, un autre étudiant a été convoqué au poste de police en août 2008.

 

Les faits incriminés remontent à décembre 2007 lorsque le mouvement étudiant anti-LRU manifestait devant la présidence (bâtiment B de l’Université de Nanterre). En traînant Marco au tribunal, les autorités de la fac font donc coup double : elles frappent un individu pour intimider et se venger d’un mouvement étudiant.. De surcroît, elles poursuivent leur acharnement contre l’AGEN.

 

Il y a plus : au mois de juin 2008, Marco a subi un véritable coup monté de la part de responsables qui ont juré qu’ils auraient sa peau. Mr RAT, responsable administratif, a intentionnellement bousculé Marco, puis il a créé son petit scandale en appelant la police et en enfermant Marco dans le bâtiment des vigiles. Marco a alors subi une nouvelle garde à vue pour ‘violences sur agent du service public’. Le tout uniquement sur la base des déclarations intéressées de Mr RAT ! Quand on connaît les brutalités commises en toute impunité par les vigiles de Nanterre et leurs mentors sur les sans-facs, les étudiants sans-papiers et les étudiants en lutte, on croit rêver ![1]

 

 Le plus grave ce sont les conséquences des bobars de la fac-flic, c’est ce que risque Marco avec ses deux accusations montées de toutes pièces.

 

Le cas de Marco n‘est pas isolé ;il s’inscrit dans un politique générale de pacification des facs. Depuis quelques années chaque lutte importante voit son lot de militants poursuivis sous divers prétextes à Tours, Lyon, Toulouse, Grenoble, Rennes. Naïma, exclue de l’université de Nanterre en 2007 pour sa participation aux luttes a fait les frais de cette vague répressive, comme avant elle Sébastien jeté en prison en 2004 pour une action anti-sécuritaire. La méthode est la même : on les désigne comme boucs émissaires suite à un mouvement de masse.

 

Rétablir l’ordre en expulsant les perturbateurs a toujours été le slogan des réactionnaires. Désormais il s’agit aussi de faire condamner pénalement les opposants à l’ordre capitaliste pour « troubles à l’ordre public » », « violences », si possible dans le silence médiatique. Le but est clair : isoler et  criminaliser leur organisation et les idées révolutionnaires qu’ils défendent.

 

 Plus largement la classe dominante veut démontrer à tout le monde qu’aujourd’hui celui qui ose s’insurger contre l’oppression et l’exploitation n’échappera pas à la répression la plus dure. Délit de solidarité pour ceux qui s’opposent aux expulsions, travailleurs sociaux préposés à la délation, brutalités policières, fichage ADN, utilisation de l’arsenal anti-terroriste contre la ‘mouvance autonome’, criminalisation des soutiens aux détenus des centres de rétention, chasse et assassinats des sans-papiers : sous le vernis de la démocratie se trouve la réalité glacée de la contre –révolution préventive.

 

Ne réagissons plus à l’aveugle, de façon dispersée, sans vision d’ensemble. Construisons un front unique contre la répression !

 

 

La solidarité est notre arme ! A bas la répression !

 

Signez la pétition 

 

Tous au procès de Marco, le 4 novembre 2008, 18ème chambre,

TGI de Nanterre à 9h00 !



[1] La petite clique qui dirige l’Université de Nanterre, surtout le service de sécurité a qui on laisse les mains libres, a trouvé une oreille très complaisante auprès du Ministère de l’Intérieur et de celui de la Justice.  En effet, toutes les plaintes concernant la brutalité des vigiles ont été enterrées, alors que ces brutalités sont avérées. Elles peuvent être confirmées par des vidéos et des centaines de témoignages d’étudiants et d’enseignants. Elles ont été dénoncées par les syndicats enseignants comme le SNESUP, le syndicat du personnel SNASUB-FSU. Force est de constater que la mise en place de l’arsenal sécuritaire à Nanterre (vigiles vidéosurveillance, contrat local de sécurité) ne concerne pas la sécurité des étudiants. Il sert d’abord les basses œuvres de police telle la délation ou la chasse aux militants radicaux, le tout en entourant la direction d’un cordon protecteur face aux revendications étudiantes.

 

 

Tabassé par les flics, poursuivi pour rébellion

 

Maël est étudiant à Nanterre. Il a été interpellé et inculpé suite à la manifestation lycéenne du jeudi 17 avril 2008. Placé en garde à vue alors qu’il était blessé (cheville fracturée) et jugé inapte à une GAV par le médecin, il restera 24 heures dans les locaux de la police. Lors d’une charge de policiers sur l’avant du cortège il a tenté en vain de se protéger des gaz lacrymogènes utilisés. Selon les termes de l’accusation il aurait « tenté de soustraire frauduleusement une bombe lacrymogène du Ministère de l’Intérieur » et « résisté avec violence à une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions ».

 

SON PROCES : 15 octobre à 9h, TGI de Paris 28ème CHAMBRE

 

RASSEMBLEMENT POUR LA LIBERATION

DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH


 

Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste internationaliste, va bientôt entrer dans sa vingt-cinquième année d’incarcération en France. VINGT-CINQ ANS. Quand sera-t-il libéré ? Sur le plan légal la chose est possible depuis 1999 mais la justice française multiplie les embrouilles juridico-administratives et les exigences les plus absurdes pour justifier la prolongation d’une détention qui d’emblée était exclusivement politique.

Georges Ibrahim Abdallah a été transféré il y a peu au Centre National d’Observation à la prison de Fresnes pour un examen psycho-social. Le but de la manœuvre est de « vider de son contenu politique toute activité militante de lutte, d’individualiser des actions collectives et de psychiatriser l’opposition au capitalisme et à l’impérialisme », comme le soulignent les camarades du Comité pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah qui appellent à un rassemblement solidaire

 

le samedi 20 septembre 2008 à 11h30

devant la prison de Fresnes, avenue de la Liberté.


 

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22 juin 2008 7 22 /06 /juin /2008 22:40















De Paris à Bruxelles, en passant par Milan…
HALTE À LA CRIMINALISATION DE LA SOLIDARITÉ AVEC LES PRISONNIERS POLITIQUES !

Partout en Europe la répression arrête et emprisonne les militants et sympathisants de mouvements de solidarité aux prisonniers révolutionnaires. Quand ce ne sont pas des militants engagés dans des groupes luttant contre le capitalisme et l’impérialisme.

Le 5 juin dernier, des arrestations et des perquisitions se sont déroulées simultanément à Bruxelles et à Paris. Six camarades militant dans deux groupes de solidarité (Secours Rouge et Solidarité Liberté) ont été incarcérés. Pierre Carette a été libéré le 18 juin, après 14 jours de détention, le tribunal d’application des peines ayant déclaré non fondée la demande de révocation de sa liberté conditionnelle. Abdallah I. Abdallah, Constant Hormans et Wahoub Fayoumi restent détenus car le parquet a fait appel de l’ordonnance de libération de la chambre du conseil. Bertrand Sassoye et Jean-François Legros comparaitront devant le tribunal d’application des peines respectivement le 24 juin et le 1er juillet.

Leur « crime » ? Affirmer haut et fort leur soutien aux militants enfermés pour des raisons politiques : les camarades d’Action directe (Nathalie Ménigon et Jean Marc Rouillan sont en semi-liberté, Georges Cipriani est toujours en détention après 21 ans), le communiste libanais Georges Abdallah (24 ans de prison en France), les arrêtés du 12 février 2007 en Italie (15 militants passent en procès à Milan depuis le 27 mars, accusés d’avoir fomenté des attaques contre des objectifs politiques et impérialistes), les militants turcs dont Bahar Kimyongur (le procès en cassation va bientôt s’ouvrir à Bruxelles ; coïncidence troublante, une vague de perquisitions et d’arrestations a eu lieu ces derniers jours à Paris contre des associations de travailleurs de Turquie).

Que ce soit en Belgique, en France ou ailleurs, les cibles sont les mêmes, les commanditaires sont les mêmes. A chaque fois ce sont toujours les mêmes fables sur un prétendu complot terroriste et autres mensonges du même acabit. Les médias participent amplement à cette propagande assourdissante. La solidarité internationaliste est insupportable pour les démocrates de pacotille qui combattent la moindre contestation de l’exploitation capitaliste, comme le montre entre autres la persécution des sans-papiers en lutte et de leurs soutiens.

Dernièrement, la criminalisation s’est étendue à des militants luttant contre les centres de rétention. Encore une fois, sous l’accusation fallacieuse de terrorisme, plusieurs militants ont été emprisonnés pour des motifs mineurs tels que la fabrication de fumigènes. La répression s’amplifie et elle est susceptible de toucher toutes celles et tous ceux qui ont une activité militante. Plus que jamais nous devons réagir.

Non à l’Europe de la répression !

Libération immédiate et fin du harcèlement politique contre Abdallah, Bertrand, Constant, Jean-François, Pierre et Wahoub !

RASSEMBLEMENT mercredi 25 juin à 18h30 devant le Centre Wallonie-Bruxelles
(place Beaubourg, face au centre Georges Pompidou, Paris)

Signataires : Collectif « Ne Laissons Pas Faire ! », Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, Secours Rouge de France

  LIEN

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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 12:38
















Info du collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

Georges Abdallah vient d'être notifié de son prochain transfert à Fresnes pour examen au Centre National d'Observation. La loi Dati sur la rétention de sureté s'applique bien rétro-activement sur les condamnés à de lourdes peines. C'est une nouvelle arme à disposition de l'Etat français qui s'en sert contre les prisonniers politiques.
La date du transfert n'est à ce jour pas connue.
Un autre prisonnier de Lannemezan devrait être transféré à Fresnes cette semaine.

Georges Cipriani vient également de recevoir sa notification. D'autres prisonniers politiques seraient concernés.

Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah
Paris le 18 juin 2008

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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 22:02














Meeting international de solidarité

avec les prisonniers politiques

Salle des fêtes de la mairie

Calonne-Ricouart

Samedi 7 juin 2008


Le contexte international tendu attisé par les puissances impérialistes et la détérioration des conditions d'existence d'une grande partie de la population de la planète entraînent une consolidation des politiques répressives et liberticides des Etats capitalistes et de la bourgeoisie contre la frange la plus démunie et la plus combative des peuples, contre les militants progressistes et les résistants anti-impérialistes, contre les peuples qui luttent pour que soit reconnue leur existence en temps que peuple souverain, libres de décider de leur avenir et de leur destin, mais aussi les exilés, sans-papiers et réfugiés politiques .

Le renforcement de mesures d'exception contre la dissidence politique se généralise. Des lois, des tribunaux et des corps policiers et militaires sont à l'oeuvre dans ces Etats dits « démocratiques ». La répression sans frontières se développe.

Plus que jamais, l'heure est à la mobilisation et à la solidarité !

Ainsi, le Comité « Libérez-les ! » de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques (59 – 62) et le Comité Solidarité basque de Lille organisent un meeting de solidarité avec les prisonniers politiques, ce samedi 7 juin de 15h à minuit, à la salle des fêtes de la mairie à Calonne-Ricouart (Pas-de-Calais).

Au programme :

14h : accueil :

De 15 à 18h :

- films, témoignages, débats en présence de militants d'Italie, Turquie,

Corse, Palestine, Belgique, Allemagne, Pays basque, France De 19 à minuit :


- concert de solidarité internationaliste avec Lee Hooker Experience

(slam), Brout' Chouille (punk / Oï) et la K-BINE (rap)

Contacts : liberez.les@gmail.com ou csblille@aol.com

Comité "Libérez-les !" : 22, rue nationale, 62150 Rebreuve-Ranchicourt



--

Visitez : http://www.liberez-les.info/

 

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 15:45

 


 












Témoignage de Maël interpellé et inculpé de la manifestation lycéenne du jeudi 17 avril 2008

 

 

« Je suis venu à cette manif en solidarité avec les lycéens avec quelques potes étudiants à Nanterre.

 

Au bout d’une heure, en tête de cortège, on commence à voir des petits groupes de flics en civil qui surgissent et effectuent des petits raids. Ils attrapent des manifestants qui ne font pas la fête avec la FIDL et son SO rémunéré.  A côté d’un début de bagarre, il les tirent derrière les rangées de CRS, les CRS encerclent tout. Les flics en ‘mobiles’ brandissent des gazeuses, les utilisent pour se replier et se protéger d’éventuelles réactions.

 

On se prend plein de gaz lacrymo dans la gueule, leurs percées à répétition créent des mouvements de foule et de la tension.

 

5 minutes après, ils remettent ça, cette fois-ci je suis juste devant les flics et un d’entre eux tend sa bombe lacrymogène sous mes yeux. Pour éviter de goûter une nouvelle fois aux délices du gaz lacrymo, je me protège, je tente de lui faire tomber des mains sa bombe ou au moins de l’éloigner. Pour moi c’était un acte spontané et naturel.

 

De toute façon ça ne suffit pas. Je m’écarte rapidement et je sens que plusieurs personnes m’attrapent, me frappent et me crient « à terre ». En me retournant je vois le flic qui me menaçait avec sa gazeuse, il me porte un coup violent dans la cheville. Je leur dit « OK c’est bon » mais de toute évidence pour eux le compte n’y est pas : une pluie de coups de tonfas s’abattent sur mes jambes.4 flics me tiennent et me plaquent au sol en cognant ma tête sur le bitume. Sur le coup je sens plus des sensations vioves de brûlures que de la douleur prolongée. Ils me tordent un bras dans le dos et le flic qui m’écrase l’autre bras avec son genou sur le dos me gueule « donne ton bras ! ». Je lui dit « je ne peux pas respirer », il enfonce un peu plus son genou.

 

On m’amène derrière les rangées de CRS et je demande « pourquoi suis-je arrêté ? ». Un  flic en civil débarque et dit « c’est lui, il a essayé de me voler la gazeuse ». Moi « c’et n’importe quoi, je me protégeais ». Lui : « vous vous êtes mis an travers de la justice, vous ne connaissez rien de mes ordres ! ».

 

 Embarqué dans le camion on me signale que je suis placé en garde à vue (GAV). Il est environ 16h30. 24heures de déni de droits vont commencer.

 

Le fourgon va à Cité, on m’enferme dans une cellule du dépôt du TGI de Paris. Comme compagnons de cellule il y a trois sans-papiers et un lycéen accusé d’être monté sur une voiture.

 

Au bout d’un moment, on me demande si je veux un avocat ou un médecin. Je m’aperçois que je suis blessé, je demande le médecin. Je veux partir au plus vite pour l’avocat je me dit que ça va prolonger la GAV et j’ai surtout besoin d’être soigné. Le médecin vient et dit que je suis INAPTE à la Garde à vue. Il constate qu’il faut des points de suture à la cheville et des soins pour la jambe droite marquée à plusieurs endroits.

 

Malgré cette demande du médecin , je suis maintenu en GAV. Un agent vient me chercher pour une déposition, il a déjà écouté la déposition du flic en civil qui m’accuse et qui m’a attaqué, je vois qu’il tourne les questions en faveur de son collègue avec l’idée que j’ai voulu voler la lacrymo. Je donne ma version et l’agent me dit « on va t’amener à l’Institut médico-judiciaire ».

 

Faux. Je suis replacé en cellule vers 19h30 et on me laisse pourrir là avec une plaie ouverte jusqu’à 23h. Je me plains à plusieurs reprises. On finit par appeler les pompiers et sous escorte policière, ils m’emmènent à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu. Nouvelle attente de 3 à 4 heures aux urgences. Le médecin constate les coups, les contusions, les brûlures, fait une radio.

 

Malgré les déclarations des médecins sur mon état je suis replacé en cellule.

 

Le lendemain, je fais une seconde déposition ; Puis on me dit « tu vas faire une confrontation avec le policier qui t’a interpellé ». Lors de la confrontation le policier s’aperçoit que je suis blessé. Il change de version. Désormais il dit que j’ai essayé de prendre sa bombe lacrymogène avec violence. Ajout opportun et totalement faux. Quand on lui demande si il sait qui m’a donné des coups, il répond « Non, c’est une autre unité et je ne pourrais pas les reconnaître »…

 

Retour en cellule où je suis désormais seul ; On vient m’annoncer que je suis déféré. Je n’ai plus que l’idée de sortir de cette galère. A 16h, je passe devant le substitut du procureur qui présente l’intitulé de l’accusation : « TENTATIVE DE VOL AVEC VIOLENCE ,REBELLION », j’aurais « tenté de soustraire frauduleusement une bombe lacrymogène du Ministère de l’Intérieur » et « résisté avec violence à une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions ».

 

Je suis convoqué en qualité de prévenu :

 

LE 21 MAI 2008 à 9H00 devant la 28ème chambre du TGI de Paris, 4 boulevard du Palais, 75001, PARIS (Métro Cité) »

 

 

Témoignage recueilli par l’AGEN (Association Générale des Etudiants de Nanterre)


 

UNITE CONTRE LA REPRESSION !

SOLIDARITE AVEC LES INCULPES !

 

TOUS AU TRIBUNAL LE  21 MAI !

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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 20:36

 












À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE SOLIDARITÉ AVEC LES PRISONNIERS
POLITIQUES


RÉUNION PUBLIQUE


jeudi 17 avril 2008, à partir de 19 h, au C.I.C.P.,

21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris


Répression, acharnement et résistance

la situation des prisonniers politiques en Europe: Basques, Corses, militants anti-impérialistes en France, Italie, Espagne,Allemagne,Turquie, ...

La lutte des prisonniers politiques dans le monde :
Palestine, Pérou, peuple Mapuche, ...


Entrée libre et gratuite - tables de presse et d’information

À l’initiative de : A.G.E.N. (Association Générale des Etudiants de Nanterre), Campagne « Palestine 60 ans de résistance », C.A.R. Paris(Comité Anti-Répression - Peuple Corse), Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, Comité Pérou, Comité de solidarité avec le peuple basque - Paris, Comité Tayad, Ka Kiñe, Ne Laissons Pas Faire (soutien aux prisonniers d'Action directe), Secours Rouge de France, ...
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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 20:05

 


MAI 68, MAI 2008 LA LUTTE CONTRE LA REPRESSION CONTINUE !

 


Le 3 mai 1968, le recteur de l’académie de Paris demande à la police de « rétablir l’ordre à l’intérieur de la Sorbonne en expulsant les perturbateurs ». Ce viol des franchises universitaires provoque un tollé général. Les rues de Paris s’embrasent.

 

Novembre et décembre 2007 : les gendarmes mobiles et les CRS sont intervenus des dizaines de fois dans les facs et les lycées. 40 ans après 68, la répression s’est banalisée. Désormais, à chaque tentative de blocage, la police nationale, les BAC et les RG rappliquent. Ces derniers jours, le mouvement lycéen est confronté à ce type de déferlement répressif : au Lycée Gustave Eiffel à Gagny (93) par exemple, samedi 29 mars, plus de 200 lycéens sur un piquet de grève sont chargés par  les brigades départementales de la Police Nationale, avec bombes lacrymo, flash-ball et matraques.

 

Les médias qui étalent de comparaisons sans intérêt avec mai 68 restent quasi unanimement silencieux sur ces faits. Qui a entendu parler de Pierre, lycéen de Nantes, qui a reçu le tir d’un flasball à bout portant  dans l’œil parce qu’il a eu l’audace de se rendre à une manifestation ? Qui a entendu parler de Marco, militant de l’AGEN étudiant mobilisé pendant le mouvement contre la LRU, placé en garde à vue à Nanterre et actuellement poursuivi, par une inversion des rôles presque surréaliste, sur demande du service de sécurité de l’université pour « violences aggravées » sur vigiles ? Des dizaines d’autres cas similaires restent dans l’anonymat plus ou moins isolé. 

 

Briser le silence et l’isolement. Faire de notre solidarité une arme puissante aux côtés des réprimés et inculpés des luttes est le premier but du meeting auquel nous appelons.

 

Il prend le relai des initiatives comme la « semaine contre la répression » organisées à Toulouse, Tours ou Nantes. Mais nous le savons l’université n’est que le reflet de ce qui se joue dans le reste de la société. Si nous voulons lutter avec justesse contre la répression, il faut en comprendre l’ampleur et les racines politiques. Nous lançons le débat avec ce meeting. L’expression de la répression s’étend. Que ce soit celle de la jeunesse scolarisée, des populations des quartiers populaires par le « karcher », la BAC et la tolérance zéro, des travailleurs en lutte par les mises à pied et les poursuites, des étrangers par de la xénophobie d’Etat, des rafles, des centres de rétention, ou encore une chasse à l’homme barbare qui aboutit à des noyades comme à Joinville ou à l’expulsion de 600 enfants en 2007 et de milliers de « travailleurs pauvres » selon une terminologie à la mode. Les épisodes de la répression ne sont pas séparés les uns des autres car une guerre sociale non déclarée est menée en France. En définitive la pratique du pouvoir consiste à criminaliser la résistance à la société inégalitaire. L’ex-chef de la police devenu président en a fait un rêve éveillé, rêve commun des nantis, il veut liquider non pas le souvenir de mai 68 mais plus précisément l’idée tenace, exprimée avec force alors, que le capitalisme et l’oppression ne sont pas un horizon indépassable.

 

D’ailleurs même si la bourgeoisie cherche à masquer son arsenal répressif sous le couvert de sa « guerre contre le terrorisme et la criminalité », elle ne cache pas certains de ces objectifs dans la guerre sociale. Contre qui met-elle en place des drones de combat en France ? Selon la réponse très officielle présente à la Une du journal Le Monde il y a peu : c’est pour surveiller « les banlieues et les manifestations » ! Idem pour le fichage ADN, initialement prévu pour la « grande criminalité » et désormais appliqué à toute personne ayant affaire à la police ! A un rythme effréné des lois de plus en plus répressives, piétinant les libertés démocratiques, sont promulguées. La vague répressive ne tombe pas du ciel : les méfaits du sarkozysme ne sont que l’expression de la crise du capitalisme qui s’amplifie. Les chargés d’affaires du capitalisme détruisent les conquêtes sociales, organisent l’exploitation et veulent réduire au silence et à la soumission ceux qui n’acceptent pas leur ordre social injuste. En grattant sous le vernis de la démocratie impérialiste, les marxistes appellent avec raison ce régime celui de la contre-révolution préventive.  

 

Pour ces raisons la lutte contre la répression sous toutes ses facettes doit devenir une lutte centrale.


 

 

 


 
 

Association Générale des Etudiants de Nanterre

CONTACT : agenparis10@hotmail.com   

 

 

 

 

 

 

 

CREONS PARTOUT DES COMITES DE VIGILANCE ET D’ACTION CONTRE LA REPRESSION!
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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 23:37


POUR UN FRONT UNIQUE CONTRE LA REPRESSION !

 

Trois nouveaux épisodes de la répression viennent de frapper la jeunesse qui lutte dans les universités et les lycées. Face au silence médiatique, il faut d’abord les faire connaître et organiser la solidarité.

 

 

40 ANS APRES MAI 68, UNE NOUVELLE LISTE NOIRE A NANTERRE ? 

 

Le jeudi 13 mars 2008, un étudiant a été convoqué au commissariat de Nanterre. Marco a été immédiatement placé en garde à vue puis longuement interrogé. A sa grande stupéfaction, il s'est vu accusé de "violences aggravées sur agent assermenté" suite à une plainte du service de sécurité de Nanterre. D'autres militants de l'AGEN (Association Générale des Etudiants de Nanterre) seraient prochainement convoqués. Dans les circonstances actuelles de la France sécuritaire ce type d'accusation qui s’appuie sur les déclarations de vigiles mène de plus en plus souvent à de LA PRISON FERME ! Les faits incriminés remontent selon la version présentée par le service de sécurité à un jour de mobilisation du mouvement contre la loi d'autonomie (LRU) au mois de décembre 2007 à l’université de Nanterre. Il s’agit donc pour la direction de Nanterre (et selon une vieille formule de la répression) de se venger et de désigner des boucs émissaires après le mouvement contre la loi LRU. Il s’agit aussi, après l’exclusion ferme de Naïma de l’université de Nanterre, d’un nouvel épisode de l’acharnement antisyndical contre l’AG.

 

Pétition pour l’arrêt des poursuites contre les militants de l’AGEN :

Lien

 

 

SARKOZY GAZE LES LYCEENS 

 

Au Lycée Gustave Eiffel à Gagny (93), samedi 29 mars à 8h, plus de 200 lycéens se sont rassemblés devant leur lycée pour organiser un piquet de grève. A 9h, les brigades départementales de la Police nationale les chargent, avec bombes lacrymo, flash-ball et matraques. Plusieurs élèves et un professeur sont blessés. Un lycéen a été embarqué au commissariat. A 19h, grâce à la mobilisation il est libéré.

 

MATHILDE BARTHÉLEMY DOIT ÊTRE RELAXÉE !

 

Un autre cas à Tours. La Commission anti-répression de Tours a écrit : « Mardi 13 Novembre, vers 20 heures 30, suite à une manifestation du mouvement contre la loi LRU dans l'après-midi, Mathilde Barthélemy a été arrêtée avec Antoine Bureau par les policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC). Deux policiers déguisés en civil, sans brassard ni autre signe distinctif, les ont appréhendés violemment dans la rue alors qu'ils montaient dans le véhicule d'Antoine. A ce jour Antoine Bureau n'est pas poursuivi dans la mesure où la police n'a pas pu prouver qu'il était responsable de la chute d'un policier lors de la manifestation qui a eu lieu dans l'après midi, bien que les enquêteurs firent appel à la brigade scientifique pour arriver à leurs fins. Par contre Mathilde Barthélemy est poursuivie pour rébellion. Elle est convoquée au tribunal de Tours le 9 avril 2008 à 9 h. Mathilde doit être relaxée ! Elle n'a fait que soutenir un camarade que les policiers voulaient arrêter. Elle a subi des humiliations et des violences policières. »

 

 

NE NOUS LAISSONS PAS BAILLONNER !

 

Les épisodes de la répression ne sont pas séparés les uns des autres. La pratique du pouvoir consiste à criminaliser la résistance des masses populaires que ce soit pour la jeunesse scolarisée, les populations des quartiers populaires, les travailleurs en lutte, les étrangers. D’ailleurs si la bourgeoisie cherche à masquer son arsenal répressif sous le couvert de sa guerre contre le terrorisme et la criminalité, elle ne cache pas certains de ces objectifs dans la guerre sociale. Contre qui met-elle en place des drones de combat en France ? Selon la réponse officielle à la Une du journal Le Monde il y a peu : c’est pour surveiller « les banlieues et les manifestations » ! Idem pour le fichage ADN, initialement prévu pour la « grande criminalité » et désormais appliqué à toute personne ayant affaire à la police ! A un rythme effréné des lois de plus en plus répressives, piétinant les libertés démocratiques, sont promulguées. La vague répressive ne tombe pas du ciel : les méfaits du sarkozysme ne sont que l’expression de la crise du capitalisme qui s’amplifie. Les chargés d’affaires du capitalisme détruisent les conquêtes sociales, organisent l’exploitation et veulent réduire au silence et à la soumission ceux qui n’acceptent pas leur ordre social injuste. C’est pourquoi la lutte contre la répression sous toutes ses facettes doit devenir une lutte centrale, active dans chaque mouvement de masse.

 

 

CREONS PARTOUT DES COMITES DE VIGILANCE ET D’ACTION CONTRE LA REPRESSION!

 

Association Générale des Etudiants de Nanterre

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