20 novembre 2007
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02:21
Comité de mobilisation de Nanterre
Pour l’abrogation, face à la répression,
amplifions la mobilisation !!!
amplifions la mobilisation !!!
Non à la privatisation des facs
La loi sur « les libertés et les responsabilités des universités» (L.R.U.) dite
« loi d’autonomie des universités »prévoit :
- Un dispositif de présélection à l’entrée des universités (article 20)
- Un désengagement financier de l’Etat impliquant le recours à des financements privés et l’augmentation induite des frais d’inscription (article 27)
- La diminution de 14 à 5 élus étudiants au CA, ce qui signifie la diminution des pouvoirs de décisions et de contestation des étudiants (article 7)
- Le maintien de huit postes de personnalités extérieures dont cinq choisies parmi les représentants du bassin local d’emploi, ce qui implique l’augmentation du pouvoir décisionnel des patrons au sein du CA (article 7)
La liste des conséquences de cette loi n’est pas exhaustive.
La mobilisation s’amplifie sur les universités
A ce jour, plus de 43 universités sont mobilisées dont 28 sont bloquées totalement ou partiellement.
Et le gouvernement ose parler de mouvement minoritaire !
Nous défendons que les Assemblées Générales sont le cadre le plus démocratique pour prendre les décisions concernant la mobilisation. Elles permettent un débat et des votes collectifs: chacun peut intervenir, soumettre des propositions au vote et la possibilité de se convaincre existe. Les référendums et les votes à bulletin secret à l’université évacuent ces débats
et bizarrement, ils ont toujours lieu au moment d’une grève… Tout au long de l’année, jamais on ne consulte les étudiants.
Pour une mobilisation unitaire des jeunes et des travailleurs
Le gouvernement s’attaque à l’ensemble des secteurs de la société. Il veut détruire l’ensemble de nos acquis sociaux. C’est le moment de construire un mouvement pour faire reculer le gouvernement. Le mouvement contre le CPE a montré qu’il était possible de gagner par une mobilisation unitaire des différents secteurs en lutte. A tous les niveaux, nous devons nous efforcer de tisser des liens entre les secteurs en lutte contre la politique du gouvernement.
Mardi 20 novembre est prévue une manifestation des salariés de toute la fonction publique, nous sommes tous concernés ! La destruction inacceptable des statuts de la fonction publique est un préalable à une nouvelle attaque générale contre l’ensemble du monde du travail prévue début 2008.
« loi d’autonomie des universités »prévoit :
- Un dispositif de présélection à l’entrée des universités (article 20)
- Un désengagement financier de l’Etat impliquant le recours à des financements privés et l’augmentation induite des frais d’inscription (article 27)
- La diminution de 14 à 5 élus étudiants au CA, ce qui signifie la diminution des pouvoirs de décisions et de contestation des étudiants (article 7)
- Le maintien de huit postes de personnalités extérieures dont cinq choisies parmi les représentants du bassin local d’emploi, ce qui implique l’augmentation du pouvoir décisionnel des patrons au sein du CA (article 7)
La liste des conséquences de cette loi n’est pas exhaustive.
La mobilisation s’amplifie sur les universités
A ce jour, plus de 43 universités sont mobilisées dont 28 sont bloquées totalement ou partiellement.
Et le gouvernement ose parler de mouvement minoritaire !
Nous défendons que les Assemblées Générales sont le cadre le plus démocratique pour prendre les décisions concernant la mobilisation. Elles permettent un débat et des votes collectifs: chacun peut intervenir, soumettre des propositions au vote et la possibilité de se convaincre existe. Les référendums et les votes à bulletin secret à l’université évacuent ces débats
et bizarrement, ils ont toujours lieu au moment d’une grève… Tout au long de l’année, jamais on ne consulte les étudiants.
Pour une mobilisation unitaire des jeunes et des travailleurs
Le gouvernement s’attaque à l’ensemble des secteurs de la société. Il veut détruire l’ensemble de nos acquis sociaux. C’est le moment de construire un mouvement pour faire reculer le gouvernement. Le mouvement contre le CPE a montré qu’il était possible de gagner par une mobilisation unitaire des différents secteurs en lutte. A tous les niveaux, nous devons nous efforcer de tisser des liens entre les secteurs en lutte contre la politique du gouvernement.
Mardi 20 novembre est prévue une manifestation des salariés de toute la fonction publique, nous sommes tous concernés ! La destruction inacceptable des statuts de la fonction publique est un préalable à une nouvelle attaque générale contre l’ensemble du monde du travail prévue début 2008.
La répression ne nous fera pas taire
Le 12 novembre, des dizaines de gendarmes mobilesinvestissent la fac de Nanterre et donnent l’assautcontre les grévistes. Par la suite une Assemblée Généralede
2000 étudiants s’est prononcée contre la Loi d’autonomie des universités et a reconduit le blocage (873pour, 767 contre). Le 13 novembre, le blocage a été misen place. A nouveau, une centaine
de CRS et gendarmesmobiles sont intervenus de manière très violente contre les grévistes. Cette répression n’est pas un cas isolé, c’est un choix politique : à Nancy, Rennes, Grenoble,
Nantes,Marseille... les interventions policières se multiplient. Nous dénonçons toute forme de répression visant à briser la mobilisation.
Depuis ces évènements, plusieurs dizaines d’enseignants de l’université ont signé une motion condamnant ces interventions policières. Cette motion a ensuite été adoptée le lundi 19 novembre par le Conseil d’administration
de l’université condamnant les méthodes d’Olivier Audéoud président de l’université notamment le recours aux forces policières contre les étudiants et ses propos mensongers au sujet des étudiants grévistes de Nanterre.
Nous appelons à ce que tous les cours cessent car nous ne pouvons accepter le recours à la brutalité. Les conditions doivent être réunies pour qu’un réel débat démocratique puisse avoir lieu sur l’université !
Depuis ces évènements, plusieurs dizaines d’enseignants de l’université ont signé une motion condamnant ces interventions policières. Cette motion a ensuite été adoptée le lundi 19 novembre par le Conseil d’administration
de l’université condamnant les méthodes d’Olivier Audéoud président de l’université notamment le recours aux forces policières contre les étudiants et ses propos mensongers au sujet des étudiants grévistes de Nanterre.
Nous appelons à ce que tous les cours cessent car nous ne pouvons accepter le recours à la brutalité. Les conditions doivent être réunies pour qu’un réel débat démocratique puisse avoir lieu sur l’université !
Assemblée
Générale
Mercredi 21 novembre
11h