Depuis que Gloria Macapagal-Arroyo a pris le pouvoir aux Philippines en 2001, les organisations de défense des droits humains ont dénombré plus d’un millier d’exécutions extrajudiciaires de militants et militantes sociaux et politiques. Ces crimes demeurent largement impunis, tout cela sous le regard complice de l’impérialisme US qui s’avère le principal soutien du régime actuel. Un exemple emblématique de la manière dont les populations civiles sont visées est l’arrestation, le 6 février dernier, de 43 personnels médicaux dans la ville de Morong. Les militaires ont accusé les « 43 de Morong » d’être des membres de la NPA (Nouvelle Armée Populaire) s’entrainant à la préparation d’explosifs. Les « 43 de Morong » sont toujours incarcéré-e-s et attendent encore leur jugement…
En présence de :
- Concepción Empeño, membre de Desaparecedos (une organisation de proches de « disparus », dont la
fille, Karen, une étudiante de l’Université des Philippines a disparu en 2006)
- Dan, militant philippin, réfugié politique aux Pays-Bas
- Gwenola Ricordeau, porte parole de Karapatan-France (ONG philippine de défense des droits
humains), sociologue
Mardi 23 novembre à 12h00
à
l'Université de Nanterre- Amphi C2
Nanterre université- Ligne A du RER
Organisé par l'AGEN (Association Générale des Etudiants de Nanterre),