La présidence de l'université Paris 13 organise, le 27 novembre, auprès des étudiants, un vote à bulletin secret : « pour ou contre le blocage ? » ; mais a refusé à la délégation de l'assemblée générale du 23 novembre toute concertation. Elle a notamment refusé que le vote porte également sur la loi, enjeu réel de la mobilisation, ou même que ce vote puisse être précédé d'un débat contradictoire.
Or, une consultation sur le blocage sans débattre de la loi, c'est nier l'enjeu de la loi et réduire la mobilisation à un de ces moyens d'action, une façon de diviser les étudiants. Des consultations similaires dans d'autres universités ont ainsi été présentées à l'opinion publique comme une approbation de la loi. Pourtant, nous avons pu constater qu'à l'issue des différentes assemblées générales la quasi-totalité des étudiants votent contre la loi d'autonomie, mais que leurs avis, comme ceux du comité de mobilisation, divergent quant aux moyens d'action.
Les étudiants et personnels réaffirment que cette loi remet en cause l'accès de tous, et en premier lieu des plus défavorisés à la formation qu'ils souhaitent avoir.
L'AG condamne ce délit de démocratie et décidera à la prochaine séance, le lundi 26 à 10h30, de la réaction appropriée à cette manipulation.